Brillant lors des derniers playoffs, Kyrie Irving est, avec LeBron, incontestablement le héros des finales NBA ayant offert le titre à Cleveland lors du match 7. Focus sur l’homme au sang froid désormais légendaire.
Né en 1992 à Melbourne en Australie, il a grandit dans le New Jersey. Son père joua aussi au basket-ball au collège du coté de Boston et il atteint même le niveau professionnel en Australie, il décide de repartir aux Etats-Unis alors que Kyrie n’a que 2 ans. Il assista d’ailleurs en grandissant à de nombreux matchs de son père, mais sa motivation de jouer en NBA n’est venu que lors d’un match, durant un voyage avec son école, après lequel il s’est promit de jouer en NBA un jour. Il joua pour diverses équipes au collège, recherchant toujours un peu plus de challenge, finissant son année avec 24 points, 5 rebonds et 7 passes de moyenne avec St. Patrick et étant considéré comme l’un des meilleurs prospect du pays, il intègre même la sélection nationale junior en janvier 2010.
Début à l’université
Le 22 octobre 2009, il annonce sa décision de rejoindre l’université de Duke sous la tutelle du célèbre Mike Krzyzewski, plus connu sous le nom de Coach K. Il atteint rapidement les 17,4 points de moyenne, et il est vite considéré comme étant l’un des meilleurs joueurs en NCAA. Cependant, lors du 9ème match, il se blesse au ligament de l’orteil droit : il ne reviendra qu’en mars pour le premier round du tournoi final de NCAA, et Duke est éliminé en demi-finales régionales, malgré 28 points et 3 passes de Kyrie.
Le grand saut
Il décide de sauter le pas en 2011 en se présentant à la Draft, et il renonce ainsi à disputer ses trois dernières saisons universitaires. Possédant une grosse côte chez la quasi-totalité des franchises NBA, il est alors sélectionné en numéro 1 par les Cleveland Cavaliers. Il a alors la lourde tâche de reprendre les rennes d’une équipe orpheline de Lebron, parti 1 an plus tôt pour Miami. Il est appelé pour le Rising Stars Challenge, tournoi récompensant les meilleurs jeunes où il crève l’écran avec 34 points et où il se retrouve logiquement nommée MVP de la rencontre. C’est donc sans contestation possible qu’il est nommé à la fin de l’année Rookie of the year recevant 117 voix sur les 120 possibles pour la première place.Il termine la saison avec 18,5 points, 5,4 passes de moyennes avec des très bons pourcentages aux tirs.
Les saisons se suivent et se ressemblent : dès sa seconde saison il est notamment appelé pour le All-Star game et figure donc déjà parmi les meilleurs joueur de la ligue. Il termine la saison avec 22 points, 6 passes et 3 rebonds de moyenne, progressant ainsi encore au niveaux des statistiques. Lors de l’année 2013-2014 il est même nommé MVP du all-star game avec 31 points et 14 passes, continuant de progresser de semaines en semaines et réalisant son premier triple-double le 28 février contre Utah avec 21 points, 10 rebonds et 12 passes décisives. À la fin de la saison, il décide de prolonger et de toucher le jackpot, 90 millions de dollars sur 5 ans, soit le contrat maximum de l’époque.
Premier tournant
C’est à l’été 2014 qu’il voit sa carrière et son équipe changer définitivement. LeBron annonce son retour, Kevin Love arrive dans un échange, et le voilà membre d’un Big Three, conscient qu’il n’est désormais plus seul à porter l’équipe sur ses épaules. Les Cavs se qualifient facilement pour les playoffs et dès son premier match Irving plante 30 points, l’équipe parvient à se hisser en Finale NBA, mais Kyrie connait quelques pépins physique durant ces playoffs et se blesse lors du match 1 contre les Warriors. L’équipe devra se débrouiller sans lui pour le reste des Finales. Les Cavaliers s’inclinent logiquement, pas aidés par la cascade de blessures à laquelle ils durent faire face.
Après sa blessure, Kyrie ne retrouve les terrains que mi-Décembre soit presque 2 mois après la reprise. Il inscrit 12 points en 17 minutes pour son retour, ce qui est déjà encourageant pour la suite. L’équipe finit sa saison avec 57 victoires et 25 défaites, record pour Cleveland.
Les finales NBA
Il continue son ascension et se retrouve de nouveau face aux Warriors en Finale NBA, mais les choses se déroulent différemment, connaissant malgré tout des difficultés collectivement sur les premiers matchs, l’équipe monte en puissance et Kyrie décide lors du match 5, alors que Cleveland est dos au mur de prendre les choses en main avec LeBron, chacun d’eux scorant 41 points. Ils deviennent ainsi le premier duo à inscrire plus de 40 points en Finale NBA. Kyrie tourne à 25,2 points, 4,7 passes et 3 rebonds de moyenne sur ses playoffs.
Plus important encore, Kyrie offre la victoire aux Cavaliers au match 7 en parvenant à rentrer le tir de la gagne à moins d’une minute de la fin sur un tir à 3 points, réalisant ainsi l’exploit de remonter un déficit de 3-1, offrant le premier titre NBA à la ville de Cleveland.
https://www.youtube.com/watch?v=n-3l5D0RWjw
Une fois de plus, Kyrie Irving démontre sa capacité à être “clutch”, décontracté, même après son shoot parait afficher une sérénité folle : il lui aura suffit d’un tir pour assommer les Warriors. Depuis ses toutes premières années en NBA, il le démontre. Raptors, Thunder, Warriors, Blazers, tous y passent. Considéré comme un des meilleurs dribbleurs de la ligue, surnommé même Mr. Fourth Quarter” (“M. 4ème quart-temps”), il a désormais montré son talent lors des moments importants et il a pu progresser autour d’un joueur tel que LeBron James.
[divider]↓[/divider]Vous avez tous vu ce que ce gars est capable de faire. Et il a seulement 24 ans. Il n’atteindra son meilleur niveau que dans trois ans. Merci, Kyrie
[divider]LeBron James[/divider]Kyrie Irving a montré lors de ce match 7 tout son talent, sa classe et sa capacité à être présent dans les grands moments, ces moments très importants qui ne se produisent qu’une fois. Et on en redemande.
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