Il n’a été qu’une fois question d’une collaboration avec une boutique française sur la Air Max 1, c’était en 2006 et vous n’en soupçonniez jusqu’alors probablement même pas l’existence.
C’est dans les rues de Lyon que vous avez peut-être déjà eu la chance de la voir, bien que leur détenteurs aient plutôt tendance à l’exposer et à ne la porter qu’à de très rares occasions. 15 paires produites seulement, la Air Max 1 Studio “D69E” est de celles dont on ne se séparerait pour rien au monde. Reprenant les deux premiers chiffres du code postal de la ville lumière, elle a été conçue à l’occasion de l’ouverture du magasin Dope, la branche textile de Shoez Gallery. Difficilement considérable comme une véritable sortie en raison des quantités microscopiques produites, on voit alors en cette paire une manière très “Nike” de remercier son revendeur historique et ses plus fidèles clients.
Exposée au plafond du magasin, son upper noir en buffalo et ses parties couleur Infrared ne laissent personne indifférent. Très contrastée en raison de ce fluo qui se détache de la base noire, on y retrouve l’objectif premier de la Air Max One souhaité par Hatfield, mais également le message que la culture Hip-Hop a toujours voulu faire passer : se faire remarquer. Une réussite donc puisque 30 ans plus tard, cette basket fait plus que jamais parler d’elle, et on aime se rappeler en ce jour mémorable ses plus lointaines origines françaises.
Il semble obligatoire de rappeler la relation qu’entretient cette technologie de Nike avec la France. Architecte de formation, Hatfield révolutionnait le monde de la basket en transposant l’apparence des escaliers du Centre Pompidou, emprisonnés dans un tube transparent, sur la semelle de sa basket. C’est sans surprise à ce même endroit de Paris que se sont rassemblés hier les amoureux de la Air Max, pour un retour aux sources organisé par Nike.