NBA : pourquoi il faudra suivre la conférence Est la saison prochaine

Dépouillé par l’Ouest, raillé par l’univers NBA, la conférence Est est sens dessus dessous, sans pour autant perdre tout son intérêt. Découvrez de ce fait 7 raisons de suivre la conférence Est la saison prochaine.

Giannis Antetokounmpo toujours plus haut ?

Le Greek Freak est un rouleau compresseur et il n’a pas prévu d’arrêter son bouleau de démolition. Progressant sans cesse, Giannis est la pierre angulaire du projet des Bucks et de Jason Kidd. Scoring, organisation, défense, rebonds, passes décisives, interceptions, contres et dunks venus de l’espace, Giannis sait absolument tout faire. Finissant la saison avec le titre de MIP, Giannis a ramené Milwaukee en playoffs et il est fort probable qu’il continu les performances bluffante la saison prochaine. À seulement 22 ans et tout jeune All-Star, Giannis est déjà une référence à son poste et s’il continu à ce rythme il intégrera la course au MVP assez rapidement.

Les Celtics, enfin des candidats sérieux au titre ?

Danny Ainge et Brad Stevens ont retenu la leçon de la saison passée lorsqu’ils finirent premier de l’Est mais s’inclinèrent face à un monstrueux LeBron James en finale de conférence. Les Celtics étaient tout simplement trop court. La direction de Boston s’est mise au travail, profitant de leur 3ème choix à la draft et d’une large marge sous le cap pour la free agency. Du talent, du scoring et du muscle, voilà ce dont Boston avait besoin et voilà ce que Boston a eu. Gordon Hayward et Jayson Tatum sur l’aile, Marcus Morris au poste 4, et l’australien Aron Baynes pour suppléer au poste de pivot. Le groupe des Celtics est complet et polyvalent, une potentielle superteam qui pourrait bien tutoyer les sommets.

D’Angelo Russell, nouvelle figure de proue des Nets

Lonzo Ball est arrivé aux Lakers pour réaliser la vision de son père, il a donc fallu lui faire de la place et c’est D’Angelo Russell qui en a fait les frais. Avec entre autres des problèmes extra-sportifs dans le vestiaire des Lakers, D’Angelo n’était plus en odeur de sainteté à Los Angeles. Russell rejoint donc les Nets après deux saisons plus qu’intéressantes révélant tout le potentiel du garçon. Au final pas de grand changement de statut pour le deuxième choix de la Draft 2015, il était le leader d’une équipe en reconstruction, il devient désormais leader d’une équipe en chantier. Dorénavant libre comme l’air, D’Angelo va pouvoir mettre le feu au Barclays center de Brooklyn et plus que jamais crier « I got ice in my veins ! ».

Le rookie show des Sixers

Conspués en 2015/16 avec seulement 10 victoires, il est loin le temps des moqueries pour les Sixers. Philadelphie est devenu l’un des projets les plus séduisants de la ligue. En raflant le premier choix de la Draft 2017, les Sixers sont une nouvelle fois allé chercher l’universitaire au plus gros potentiel : Markelle Fultz. L’ex-meneur de Washington va donc prendre la mène d’une équipe au potentiel complètement fou. Entre Simmons, Embiid et autre Saric, les 76ers ont entouré cette jeunesse dorée de joueurs d’expériences tels que le shooteur fou J.J. Redick ou l’ailier fort Amir Johnson. Concurrent pour le titre de rookie de l’année, Simmons et Fultz sont deux showmans qui devraient à coup sûr porter leur équipe.

Les Hornets en opération séduction

11ème de conférence l’an passé, les Hornets de Jordan ont terminé un exercice plus que morose. Conscient de cela, la direction de la franchise de Charlotte s’est activée pour éviter de vivre le même type de calvaire. L’objectif était simple, entourer le duo Walker Batum d’un voir deux joueurs de qualité tout en préservant un banc polyvalent et qualitatif. La Draft a ramené à Charlotte Malik Monk, un arrière explosif, polyvalent, bon défenseur et bon shooteur. Un profil parfaitement complémentaire avec le jeu de Kemba Walker. Il était également essentiel de ramener du talent intérieur dans la raquette, les Hornets ont donc parié sur Dwight Howard. Talent véritablement gâché, D-HO n’en reste pas moins un pivot potentiellement dominant particulièrement efficace sous le cercle. Présentant sur le papier un 5 de grande qualité, les Hornets ont réalisé un été très studieux et seront candidats aux playoffs la saison prochaine.

Zach LaVine neo-leader des Bulls ?

Victime numéro 1 de la super team des Wolves, Zach a été forcé de quitter ses potes Wiggins et Towns pour rejoindre les Bulls en compagnie de Dunn et Markkanen. Mais est-ce un véritable problème en soit ? Ce n’est pas un secret de polichinelle, malgré le potentiel du 7eme choix de la Draft 2014, Zach n’était pas véritablement dans les plans de Tom Thibodeau, parfois incontrôlable dans son jeu et pas assez défensif. Zach arrive donc à Chicago avec une bonne saison derrière lui et se présente comme le néo-leader d’une franchise en reconstruction. Pas de réel objectif pour sa franchise, ce dernier disposera toutefois d’un bon tuteur en la présence du futur Hall Of Famer Dwayne Wade. Scoring et leadership : Zach a le potentiel pour exploser et être un véritable point d’appui pour sa franchise, dans l’espoir cependant que son retour de blessure n’affecte pas trop ses capacités physiques.

Derrick rose à la mène des Cavs

On ne sait toujours pas où Drew partira mais il partira. Les Cavs ont donc recruté un meneur pour suppléer le départ de Kyrie Irving : Derrick Rose. Curiosité et interrogation, quel projet pour les Cavs ? Le MVP 2011 sort d’une jolie saison avec les Knicks et rejoint les Cavs après une saison sans trop de blessure, malgré cela, ce trade ressemble à un véritable pari. Atomique en pénétration mais déficient au shoot, Rose n’est pas un meneur moderne, cependant préservé des blessures il peut apporter du scoring précieux aux Cavs. Signer grâce à un contrat vétéran minimum, D.Rose arrive pour une petite année chez le vice-champion en titre et on a hâte de voir la nouvelle organisation des Cavs.