Le géant du prêt-à-porter doit des mois de salaire aux employés d’une de ses usines turques.
Malgré une puissance financière de plus de 9 milliards d’euros, il semblerait que Zara rechigne à payer bon nombre de ses travailleurs. Quelques mois après le scandale engendré par l’emploi de réfugiés syriens mineurs dans certaines de ses usines, l’entreprise espagnole se retrouve de nouveau sous le feu des projecteurs aujourd’hui. Des consommateurs stambouliotes ont en effet eu la surprise de découvrir des étiquettes inhabituelles sur des pièces achetées dans les magasins Zara de la capitale turque. Un message, simple et clair, placé dans de de nombreux vêtements : “J’ai fait cette pièce que vous allez acheter, mais je n’ai pas été payé.”
Cet appel à l’aide a été fait par les travailleurs de l’usine Bravo, un manufacturier qui confectionne des vêtements pour les marques Zara et Mango. Fermée du jour au lendemain, l’entreprise turque n’a jamais payé les trois derniers mois de salaire de ses employés, tout comme elle n’a jamais versé des indemnités de licenciement. Avec cette action, les ex-travailleurs de Bravo espèrent obtenir l’argent qui leur est dû, ainsi que la garantie de meilleures conditions de travail dans les gigantesques usines qui travaillent pour les géants du prêt-à-porter. Contactée par l’Associated Press, Zara n’a pas encore communiqué sur ce nouveau scandale qui écorne un peu plus une image déjà bien ternie depuis de nombreuses années.
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