La musicothérapie est de plus en plus utilisée dans le monde de la médecine.
Des chercheurs de la prestigieuse université britannique de Cambridge se sont penchés sur les effets du hip-hop sur les cerveaux de ses interprètes et de ses auditeurs. Et les premiers résultats communiqués par les chercheurs sont très encourageants. Comme le rapporte le Daily Mail, le freestyle serait notamment l’un des exercices musicaux le plus enrichissants pour le cerveau humain, faisant activement travailler pas moins de centres cérébraux. Le fait de se lancer dans un freestyle plongerait en effet le cerveau d’un rappeur dans un état de flow, ce qui correspond en psychologie à un état mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité et se trouvant dans un état maximal de concentration.
Le freestyle ferait activement travailler les parties du cerveau responsables des émotions, du langage, de la motivation, des fonctions motrices et du contrôle moteur. En plus d’être un exercice de style apprécié par les rappeurs et par leurs fans, le freestyle aurait donc un impact très positif sur le cerveau humain. L’étude des système neuronaux d’artistes hip-hop a également amené les chercheurs de l’université de Cambridge à découvrir un surplus de créativité chez eux, bien plus élevé par rapport à la moyenne.
Ces études ont pour but d’approfondir nos connaissances sur le cerveau humain, afin de voir jusqu’où il pourrait aller, comme l’explique l’un des chercheurs interrogé par le Daily Mail : “Nous essayons de comprendre le cerveau, pas seulement pour connaître les maladies, les blessures ou les troubles mentaux, mais pour comprendre parfaitement ce qu’il se passe lorsqu’un cerveau marche bien et ce qui arrive lorsqu’il fonctionne à un très haut niveau de concentration.” Et il semblerait que le hip-hop soit donc un objet d’étude parfait pour ces chercheurs.
Sur le même sujet, l’addiction aux selfies a été officiellement reconnue comme une maladie mentale.