Apple reconnaît ralentir volontairement les anciens iPhones

Le but de la manoeuvre serait d’encourager les utilisateurs à changer de batterie et non pas à racheter un nouveau téléphone.

Après plusieurs jours de polémique sur le web, Apple a reconnu brider les processeurs de ses vieux iPhones, comme les modèles 6, 6S et 7. Qui n’a pas déjà constaté un ralentissement soudain suite à une mise à jour du système d’exploitation de son téléphone Apple ? La MAJ iOS 11 il y a quelques mois en est l’exemple parfait. Epinglé sur le web depuis quelques jours par plusieurs internautes ayant trouvé des preuves de cette manigance, Apple a tenu à s’expliquer dans les colonnes du site américain TechCrunch. Les accusations portées à l’encontre de la firme californienne étaient donc vraies, même si Apple précise que cette mesure ne vise pas l’obsolescence programmée de l’appareil mais cherche à “sauver” sa batterie.

L’objectif est en effet d’éviter que le téléphone s’éteigne subitement alors qu’il lui restait de la batterie, comme cela arrive souvent, notamment en hiver : “La capacité des batteries lithium-ionaux à répondre aux hautes consommations diminue lorsqu’il fait froid, qu’elles sont peu chargées ou qu’elles sont plus vieilles. L’année dernière, nous avons créé une fonction pour aplanir les pics de consommation sur les iPhone 6, 6S et SE si besoin est, afin d’éviter qu’un appareil ne s’éteigne d’un coup” explique donc Apple.

Quoi qu’il en soit, on ne peut que déplorer le manque de transparence de la marque à la pomme vis-à-vis de ses clients. En effet, en se privant de communiquer sur ces ralentissements volontaires, Apple a induit en erreur des millions de clients qui se sont empressés d’acheter un nouveau téléphone, pensant que le leur était en fin de vie. Comme le note très justement un utilisateur de Twitter, pour éviter ce problème de bridage, il suffirait de payer entre 20 et 80 euros pour acheter une nouvelle batterie performante, au lieu de dépenser des centaines d’euros dans un nouvel appareil.

Dans le reste de l’actualité, l’addiction aux selfies est officiellement reconnue comme une maladie mentale.