Invité du Breakfast Club, le rappeur s’est montré très volubile au sujet de son clash avec Drake.
Pusha T est en effet revenu sur le clash qui enflamme le monde du hip-hop depuis quelques jours, en expliquant tout d’abord qu’il avait dévoilé “The Story of Adidon” car Drake s’en était pris à sa fiancée sur “Duppy Freestyle.” Le new-yorkais révèle que selon lui, tout est parti de là. Conscient du séisme qu’il a provoqué avec son diss track d’une rare violence, Pusha T ne regrette néanmoins absolument rien : “Je ne suis allé trop loin sur aucun point. Je suis là pour m’amuser mais quand ça devient personnel, ça devient personnel.”
Il poursuit, avec des propos dont le but est clairement d’intimider son meilleur ennemi Drake : “Je ne me censure pas mais j’ai encore du contenu sur lui si besoin plus tard.” Cette déclaration ne devrait en tout cas pas manquer de faire réagir les fans des deux artistes, Pusha T sous-entendant ici clairement qu’il a en sa possession d’autres “bombes” sur la vie privée de Drizzy. Revenant ensuite au cas de “The Story of Adidon”, le natif du Bronx explique qu’il a choisi d’afficher la black face de Drake en cover du titre pour savoir pourquoi le canadien a réalisé cet acte unanimement considéré comme extrêmement raciste.
Pusha T a également condamné l’irresponsabilité de Drake, qu’il accuse de ne pas subvenir aux besoins de son fils caché : “Je ne traîne même pas avec mes potes qui ne prennent pas soin de leurs enfants. Les enfants sont très importants pour moi.” Le seul point que regrette le rappeur new-yorkais à propos de toute cette affaire est le fait d’avoir impliqué Quentin Miller, le supposé ghostwriter de Drake : “Quentin est extrêmement talentueux et il essaie de passer au dessus de toute cette histoire. J’ai l’impression de l’avoir mêlé à tout ça contre son gré.” Le principal intéressé appréciera.
L’intégralité de l’interview de Pusha T dans le Breakfast Club est à découvrir ci-dessous.
Dans le reste de l’actualité, Kendrick Lamar a reçu son prix Pulitzer.