Nous étions à l’ouverture de la boutique éphémère de Reebok, l’occasion de voyager dans le temps pour une soirée.
Les années 90 sont devenues l’incarnation du cool. Que ce soit sur le plan du style, de la technologie ou de l’idéologie, elles ramènent les millenials vers leurs jeunes années, une époque où tout paraissait plus simple et agréable. La nostalgie est un argument marketing extrêmement solide et Reebok l’a bien compris. En recréant méticuleusement l’ambiance des 90’s au sein d’un pop-up store flambant neuf, la marque américaine parle directement au coeur de milliers de jeunes ayant grandi au cours de cette décennie tant convoitée de nos jours. Ce syndrome de l’âge d’or a donc amené Reebok à s’installer au 109 Boulevard de Sébastopol, dans le chic du 2ème arrondissement parisien.
Du 4 au 19 octobre prochain, le Reebok Megastore ouvre en effet ses portes au public, afin de découvrir l’univers délicieusement rétro de la marque qui a écrit ses lettres de noblesse au cours des nineties. Views était présent à la soirée d’ouverture qui se déroulait ce jeudi 4 octobre, l’occasion pour nous de plonger dans le grand bain vintage qu’avait concocté Reebok. Dès l’arrivée dans le pop-up store de 500m2, difficile de ne pas être frappé par le bon goût chromatique dont on fait preuve les designers de la griffe américaine. Majoritairement dominé par des teintes pastels, reprenant les codes des collections mises en valeur, le Reebok Megastore est avant tout un véritable plaisir pour les yeux. Devant nous se dressent d’imposants présentoirs, garnis d’objets incontournables des 90’s et de sneakers Reebok. Gameboy Color, Advance, Polaroid, Furby, Walkman, Playstation 1, Nokia 3310 ou encore Ondamania sont tous de la partie et disponibles à la vente. Quelques mètres plus loin, on retrouve une mini-piscine remplie de carrés en mousse et un stand mettant à l’honneur les artworks kitsch de centaines d’albums parus dans les années 90. Des lecteurs CD et cassettes sont disponibles pour écouter quelques morceaux, tandis qu’environ 1500 vinyles et autres disques soigneusement sélectionnés par le célèbre magasin Crocodisc sont également mis en vente. A peine avons-nous eu le temps d’écouter quelques tubes old-school qu’une délicieuse odeur vient nous titiller les narines. La cuisine du Reebok Megastore est en marche, débitant les hot-dogs et autres grilled cheese sandwich à une file d’attente de plus en plus imposante.
Un hot-dog avalé, il est temps de descendre l’escalier du Reebok Megastore pour tomber nez-à-nez avec une véritable salle de jeu géante. Des PS1, GameCube ou encore des Nintendo 64 sont branchée sur des téléviseurs à tubes cathodiques, permettant aux invités de la soirée de s’affronter sur des jeux mythiques comme Street Fighter, GoldenEye et Mortal Kombat. Une véritable borne d’arcade est également présente quelques mètres plus loin, même si elle semble victime de son succès. Il faut avouer que renouer avec les jeux vidéo de son enfance a du bon.
Au premier étage, un grand bar servant d’excellents Gin Tonic et des Piña colada dans des noix de coco fait le plein. Il fait face à un mur de sneakers, exposant les modèles iconiques qu’a revisité Reebok au cours des derniers mois. On y trouve notamment des Aztrek, des DMX Daytona et les incontournables Rapide MU. Toujours fidèle à son concept de revival 90’s, Reebok organise un peu plus loin un photo call en duo, au cours duquel les participants prennent la pose attablés à un pupitre d’école primaire, tout en portant des vestes de la marque à l’inspiration rétro. Alors que les invités continuent de débouler, il est l’heure de tirer un premier bilan de cet événement d’envergure.
Sans surprise, Reebok réalise un sans-faute avec son pop-up store nostalgique et attrayant. Le Megastore est une ode réussie aux années 90, qui devrait replonger en enfance de nombreux fans de la marque originaire de Boston. Ouvert au public jusqu’au 19 octobre prochain, le Reebok Megastore est un événement à ne pas manquer pour tous les passionnés de sneakers, de retro-gaming et bien évidemment, de l’ambiance unique des nineties. A lire aussi, OVO, l’empire qui touche à tout.