Le gaspillage textile représente environ 92 millions de tonnes de déchets par an. Alarmants, ces chiffres font de la mode la deuxième industrie la plus polluante au monde. Pour tenter de résoudre cette crise environnementale, adidas et Stella McCartney ont concentré leurs effort afin d’apporter une solution à un problème qui nous concerne tous. Après l’innovation Futurecraft et les produits de la gamme Parley, adidas poursuit ses initiatives afin de résoudre le problème du gaspillage produit, avec l’introduction de nouvelles innovations dans le domaine du vêtement. Deux entreprises spécialistes en fibres technologiques, Evrnu et Bolt Threads, ont par ailleurs participé au processus de fabrication de ce projet adidas x Stella McCartney, en innovant dans la conception de vêtement 100% recyclables.
Cette nouvelle collaboration a ainsi vu naitre le premier sweat à capuche 100% recyclable créé à partir de déchets de vêtements. Cette pièce est en effet composée à 60% de la technologie NuCycl créée par Evrnu et à 40% de coton organique issu de vêtements de seconde main. Une robe de tennis 100% recyclable a également été conçue à l’occasion du tournoi de Wimbledon, ce qui constitue là encore une grande première. Cette dernière est composée de fils de cellulose et de Microsilk, un matériau novateur créé à base de protéines issues d’ingrédients renouvelables, tels que l’eau, le sucre et la levure, ce qui lui permet d’être complètement biodégradable.
Pour présenter ces deux pièces inédites, adidas a logiquement fait appel à certains de ses ambassadeurs tennis les plus célèbres, Wimbledon oblige. On retrouve donc le numéro 4 mondial Dominic Thiem, sa petite amie et joueuse française Kristina Mladenovic, ainsi que l’espagnole Garbiñe Muguruza. La marque allemande a par ailleurs fait part de son intention d’étendre ce projet de pièces 100% recyclables à une multitude d’autres disciplines sportives dans un futur proche. Les premières pièces de cet ambitieux projet sont dès à présent disponibles sur le shop en ligne de la marque.
