En septembre dernier, les chercheurs de l’Alliance Nationale de Recherche pour l’Environnement annonçaient que si le réchauffement climatique n’était pas endiguée, le niveau des eaux du globe devrait grimper d’au moins deux mètres d’ici à l’an 2100. Un véritable drame pour les différentes façades littorales du monde, causée par la fonte progressive des calottes polaires. Et si l’inquiétude n’en finit plus de grandir concernant l’avenir de notre planète, l’artiste américain James Casebere a tenté d’imaginer à quoi pourrait ressembler un monde submergé par la montée des eaux.
Le new-yorkais a en effet réalisé une série de photos intitulées On the Water’s Edge, qui propose une interprétation artistique de la catastrophe écologique qui frappera de nombreux pays dans plusieurs décennies. Inspiré par ses souvenirs de l’ouragan Sandy en 2012, le photographe a imaginé des refuges insubmersibles, perdus au milieu d’océans ayant englouti les terres. “Ce sont des sanctuaires pour les populations qui risquent d’être déplacées par la montée des eaux, des abris temporaires en forme d’auberge” explique notamment Casebere.
Chaque cliché de cette série mélancolique a été prise en studio, après que l’artiste américain ait construit des version miniatures de ses habitations imaginaires. À la fois impliqué dans la création architecturale et la photographie de ses oeuvres, James Casebere cherche à rendre hommage à la “nature ambivalente de notre relation à la nature : elle nous rend vulnérable et dépendant de son pouvoir.” La série de photographies On the Water’s Edge est actuellement exposée à Paris, au sein de la galerie Templon.
Infos pratiques
Templon
30, rue Beaubourg 75003 Paris
Jusqu’au 7 mars 2020
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