Ce soir à minuit sortira Split, le deuxième album de Josman. Plus d’un an après J.O.$, son premier disque d’or, l’enjeu est de taille pour le natif de Vierzon qui se doit de confirmer et de passer un cap supplémentaire dans le paysage du rap français. Pour ce faire, ce dernier a quelque peu changé son mode de fonctionnement. Voici donc les trois questions que l’on se pose sur Split, l’un des albums les plus intrigants de ce début d’année.
La répétition des thèmes abordés
Au fur et à mesure des projets, Josman a développé une aisance formidable dans la fluidité de ses morceaux. À chaque fois, il donne l’impression que pour lui, tout est facile, et ce même si sa technique est très élaborée. Toutefois, il est évident qu’il reste très centré sur les femmes et sur son rapport à la drogue. Josman se doit alors de nous emmener vers d’autres sujets dans ce nouvel opus, pour ainsi éviter l’aspect parfois répétitif du second album. D’autant que cet aspect parfois répétitif de sa musique est l’une des rares critiques que l’on peut faire sur sa discographie jusqu’ici. Si Josman souhaite passer un nouveau cap, cela passera donc sans doute par là.
La cohérence des featurings
C’est LA grande surprise de ce nouveau projet. De nature très discret, avec très peu de collaborations à son compteur, il a décidé cette fois-ci de collaborer, et il le fait de très belle manière. En effet, l’album se voit gratifier de la présence d’Hamza, Seth Gueko, Leto, Zed et Chily et c’est un parti-pris franchement nouveau pour Josman. Et pourtant, il a laissé planer le doute jusqu’au dernier moment.
Ces collaborations devraient justement diversifier les thèmes de l’album, mais également le mode de fonctionnement de Josman, qui a forcément du sortir de sa zone de confort pour réaliser ces morceaux.
La fluidité de l’album
En annonçant la tracklist de l’album, Josman surprend encore. Composé de 23 titres, ce dernier s’annonce particulièrement dense. Il faut donc espérer que le projet a été murement réfléchi pour créer une ligne directrice cohérente entre les morceaux. Car avec 18 solos et 5 featurings, l’enjeu sera de tisser un lien entre chacun d’entre eux pour espérer une certaine fluidifié d’écoute et éviter la playlist indigeste comme le format album l’a beaucoup trop été ces dernières années.
C’est en tout cas le risque lorsque l’on propose d’aussi longs formats : certains morceaux peuvent passer à la trappe et se noyer dans la masse, pendant que d’autres peuvent être franchement en trop. Cependant, ce n’est pas le style de la maison. Josman a effectivement pris l’habitude du privilégier qualité à quantité, nul doute donc qu’un juste milieu a été trouvé pour équilibrer. C’est tout en tout cas qu’il faut espérer.
Réponse imminente…
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