“Le vide prolifère comme le virus.” C’est en partant de ce constat que le département photographie du New York Times a eu l’idée de réaliser une série photo illustrant le confinement à travers le globe. De plus en plus de pays se voient en effet dans l’obligation d’adopter des restrictions de sortie plus ou moins dures, afin de lutter contre la pandémie de coronavirus. Si des pays comme l’Italie ont adopté des règles de confinement total, d’autres nations ont pour l’instant “simplement” fermé une multitude de lieux de vie. Partout à travers le globe, des scènes à l’atmosphère irréelle se déroulent, au fur et à mesure que les lieux publics sont désertés par les populations.
C’est là tout l’intérêt de cette série photo, qui nous emmène de Paris à New York, en passant par Munich, Los Angeles, Hong Kong, Pékin, Milan ou encore New Delhi. On y contemple le vide créé par le confinement, dans des lieux habituellement bondés. Une bonne façon d’illustrer le changement radical de nos habitudes en ces temps de crise sanitaire mondiale. Des lieux touristiques aux petits restaurants typiques, c’est bien l’absence de vie qui choque dans ces clichés tous plus évocateurs les uns que les autres.
C’est encore le New York Times qui présente le mieux son projet : “Ce vide actuel est une nécessité sanitaire. Il peut faire penser à une dystopie, pas à du progrès. Mais en fin de compte, il confirme aussi qu’en écoutant les experts et en restant chez nous, nous n’avons pas perdu notre capacité à nous unir pour le bien collectif. (…) Ces images sont hantées et vous hanteront, elles semblent sorties de films apocalyptiques, mais d’une certaine façon, elles délivrent aussi un message d’espoir.” La série photo The Great Empty des photographes du New York Times est à découvrir ci-dessus.
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