Le confinement des populations, conséquence de la pandémie de Covid-19, permet à la nature de s’imposer d’une manière inédite aux quatre coins du globe. Le chant des oiseaux résonne à nouveau dans les grandes villes, tandis que certains animaux sauvages franchissent les frontières urbaines. Autant de scènes qui nous rappellent la petitesse de notre espèce. Le monde était là avant nous et il ne lui faudrait que peu de temps pour éponger les traces de notre existence. Ce concept prend tout son sens avec la série de clichés de paysages déserts immortalisés par Nina Raasch via la série photo “Listen Through The Lens” pour le magazine en ligne Ignant.
La jeune photographe, reconnue dans le milieu de la mode pour son travail avec les marques Nike, Carhartt, ASOS ou encore les magazines Harper’s Bazaar et Vogue, nous propose au travers de son objectif, une interprétation personnelle de la Californie et de ses multiples décors. De Los Angeles à San Francisco en passant par Monterey, Nina Raasch capture la poésie et la douceur des paysages qu’elle traverse et desquels elle parvient à supprimer la réalité de l’existence humaine. Une série de photographies aussi réconfortante que provocante, qui pousse le spectateur à la réflexion sur les conséquences de ses comportements sur l’environnement. Les oeuvres de Nina Raasch sont à retrouver en intégralité sur son site internet.
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