Le court métrage réalisé par Victor D. Ponten raconte l’histoire simple d’un jeune garçon, de son père et d’une paire de Nike. Intitulé « Ladri di Patta », en hommage à l’œuvre de Vittorio De Sica datant de 1948, « Ladri di biciclette » (Le Voleur de bicyclette) qui a remporté l’Oscar du meilleur film étranger en 1950, ce court-métrage est un fidèle mélange entre l’âme de Patta, faite de baskets et de culture urbaine, et l’essence de la ville de Milan, capitale italienne de la mode.
Le projet remplace la fête que la marque avait prévu d’organiser pour mieux célébrer le premier anniversaire de la boutique Patta Milano, mais qu’elle a dû annuler en raison de la pandémie de la Covid-19, qui a fortement affecté la région du nord de l’Italie où se situe Milan. La marque hollandaise semble particulièrement apprécier l’Italie et ses villes iconiques puisque Naples a également été mise à l’honneur avec la réalisation d’un maillot vintage, en collaboration avec l’ancien équipementier Ennerre, en mémoire du SSC Napoli et de son illustre attaquant Diego Maradona.
À l’heure où l’industrie de la sneaker, du fait de ses productions massives et les prix parfois démesurés des produits, est devenue une des cibles principales des partisans d’une consommation plus éthique et éco-responsable, l’œuvre se conclut sur une morale qui rappelle qu’au final, tout cela n’est que du matériel.
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