Concerts, argent, amour… Poupie nous parle de la vie d’artiste

"Pouvoir vivre de ce qu’on aime, c’est le but de la vie."

Révélée en 2019 grâce à sa participation à The Voice, Poupie est en pleine ascension depuis plusieurs mois. Elle dévoile aujourd’hui un nouvel EP intitulé FEU, sur lequel on retrouve notamment un featuring avec JUL. Ayant parfaitement trouvé sa place entre les genres de la variété et de l’urbain, Poupie s’impose comme un profil unique dans le paysage sonore français. Nous l’avons récemment rencontré, afin d’évoquer avec elle sa nouvelle vie et ses débuts dans la musique. L’occasion pour Poupie de distiller ses conseils et de raconter son vécu de jeune artiste.

Quand et pourquoi tu as commencé la musique ?

J’ai commencé la musique avec le piano, vers 7-8 ans. J’ai appris le piano en autodidacte, en regardant mon grand-père jouer et je me disais : “Ah, j’aimerais trop faire pareil !” C’est comme ça que je me suis lancé là dedans. Et après, ça m’a toujours accompagné. Il n’y a pas vraiment de raisons pour laquelle j’ai commencé la musique, c’est venu comme ça. Je pense que c’est pareil pour tout ceux qui font du son. Tu es attiré et je pense que la musique vient aussi à toi. Et ça c’est cool !

Qu’est ce qui ta propulser en tant que “pro” dans la musique?

J’ai fait un bachelor en management et à la fin de mes études je pouvais faire un master. J’adore les études, je voulais faire un master, mais je me suis dit que j’avais quand même quelque chose à tenter dans la musique. Je me suis donnée un défi : essaye de faire de la musique et d’en vivre. Actuellement je joue les prolongations parce que je voulais me donner un an et là ça fait deux années que je me concentre pleinement à ça. Donc je suis contente, ça a bien marché au final !

Est-ce que tu t’attendais à ce que ça marche ?

Je ne pense pas encore que “ça marche”, je suis encore au début, je suis en train d’essayer. Mais c’est vrai que je ne m’attendais pas forcément à signer tout de suite. Je pensais, comme beaucoup d’artistes, devoir faire mes preuves un peu seule dans un premier temps. J’ai eu beaucoup de chance et c’est génial. Pouvoir vivre de ce qu’on aime, c’est le but de la vie !

C’est quoi le premier truc que tu as acheté avec l’argent de la musique ?

Je ne suis pas très matérialiste, donc je n’ai pas acheté un truc super cher genre un sac de grande marque ou une voiture. Ce qui est génial avec l’argent de la musique, c’est que je peux tout le temps inviter tout le monde au restaurant ! J’ai amené ma grand-mère au restaurant je m’en rappelle. Pour moi c’était un grand moment, parce qu’avant c’est elle qui m’emmenait au restaurant. Je dépense plutôt dans des trucs du quotidien en fait, je ne mets pas l’argent dans des grosses choses pour l’instant. Mais attendez que j’ai un million d’euros (rires).

Ça serait quoi ton prochain achat avec l’argent de la musique?

Selon la somme, il faudrait que j’achète une voiture. Mais vu que je n’ai pas le permis, il faudrait que j’achète le chauffeur qui va avec.

Elle ressemblait à quoi tes soirées avant de faire de la musique ?

Elle ressemblait à mes soirées de maintenant. On est cool, chill, tout le monde s’entend bien, on boit un peu, on rigole, on mange un peu selon la soirée. On fly un peu… un peu de tout.

Et tu as senti un changement depuis que tu fais de la musique ?

J’ai découvert les soirées parisiennes, comme maintenant j’habite à Paris ! Ce n’est pas très différent, je pense que les gens sont les mêmes partout. Après c’est vrai que les parisiens sont dans un autre monde… Je pense que c’est une vibe. Paris, c’est le grand champ des possibles et ça se ressent chez les gens aussi. On a toujours le choix, donc on ne se prend pas la tête. Je pense que c’est bien, mais dans le respect d’autrui, du monde.

Est-ce que la musique t’a permis de voyager?

Pas du tout ! En fait c’est même l’inverse. Depuis que je fais de la musique, je ne peux plus voyager parce que je dois être ici à Paris. Je dois enregistrer, faire de la promo… Je ne peux pas voyager, alors qu’avant je passais ma vie à voyager ! Je ne regrette rien, parce que dès qu’il y a des vacances je pars direct avec mes amis. C’est un autre type de vie et ça me va presque mieux que l’ancien.

Est-ce que la musique a changé quelque chose dans tes relations amoureuses ?

Pas du tout. Je crois que je suis trop entière pour changer quelque chose dans ma manière d’être avec quelqu’un ou dans ma façon de percevoir les gens. Donc je pense que ça ne changera jamais rien. Et puis, ce n’est pas comme si j’avais du succès, ce n’est pas comme si j’étais connue, là peut-être que ça peut changer quelque chose.

C’est quoi ton meilleur souvenir en concert?

C’était un concert au Botanique à Bruxelles, le 2 ou 3 mars 2020, juste avant le Covid, c’était une merveille. Il y avait une salle remplie, les gens connaissaient toutes les chansons, les belges ont une énergie incroyable et on était totalement en harmonie. C’était magnifique. En plus, je ne voulais pas faire de rappel, je déteste ça, ça me gêne, mais ils ont tellement crié que je suis revenue alors que j’étais déjà dans mon peignoir. Du coup, j’étais de retour sur scène en peignoir, c’était trop bien. J’ai vraiment envie de retourner faire des scènes en Belgique, vivement la fin du Covid !

Ça ressemble à quoi les backstages d’un concert de Poupie ?

Il y a beaucoup de sucreries, de tenues, de bonbons, beaucoup de gens… On est tous dans la loge, en général on décide de la tenue au dernier moment, on mange des trucs, il y a de la musique… Il y a un peu de stress, je suis vraiment stressée avant de monter sur scène, parfois je suis à deux doigts de vomir ! Tout dépend de l’heure à laquelle vous venez en backstage, ça peut-être soit génial, soit horrible.

Tu aurais des conseils pour les jeunes qui veulent se lancer sur le tremplin RADAR ?

La manière la plus simple de répondre serait de dire qu’il faut rester soi-même. Il faut vraiment travailler, même si on est très doué, il faut énormément travailler. Il faut aussi rester un minimum authentique, ou si ce n’est pas possible entièrement, au moins sur la partie qui nous différencie. Il ne faut pas cacher qui on est, car c’est ce qui va faire que tu vas être différent et que les gens vont te remarquer plus qu’un autre.


L’EP FEU de Poupie est disponible à l’écoute ci-dessous.


Les inscriptions pour le tremplin RADAR sont toujours ouvertes. Pour rappel, ce tremplin sélectionne chaque trois talents émergents, ensuite accompagnés dans leur ascension en fonction de leurs besoins, afin de leur offrir toutes les armes nécessaires pour bien lancer leur carrière. 

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