C’est bien connu, tous les divertissements sont les bienvenus en cette période si particulière. D’autant plus lorsqu’ils sont accessibles sur la plus grosses plateforme de streaming vidéo. C’est pourquoi la rédaction de Views vous propose de découvrir notre classement des 50 meilleurs films à (re)découvrir dès maintenant sur Netflix. De quoi voir et revoir un paquet des très grands films.
50) Mesrine : L’Instinct de mort & L’Ennemi public n°1 (2008)
Réalisateur : Jean-François Richet
Bien qu’il s’agisse de deux films, Mesrine : L’Instinct de mort & L’Ennemi public n°1 raconte une seule et même histoire : la fascinante ascension et chute du gangster français Jacques Mesrine. Surnommé “l’ennemi public n°1” dans les années 1970, Mesrine est un personnage fascinant et charismatique, aussi impulsif que violent. Une forme de paradoxe pour le spectateur, entre intérêt et mépris, qui est déjà très présent avec les anti-héros cultes du cinéma racontant le crime organisé. Porté par un Vincent Cassel exceptionnel dans le rôle principal, d’ailleurs récompensé aux Césars pour sa performance, ce duo de films racontant la vie de Jacques Mesrine remplit largement les attentes.
49) Baby Driver (2017)
Réalisateur : Edgar Wright
À mi-chemin entre entre un feel good movie ultra divertissant et un film d’action nerveux, Baby Driver est une nouvelle démonstration des qualités d’Edgar Wright. Après avoir notamment réalisé la trilogie Cornetto (Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Le Dernier pub avant la fin du monde), le réalisateur britannique a donc réitéré avec un film qui nous présente les aventures d’un petit génie du volant surnommé Baby (Ansel Elgort). Sans être un chef-d’oeuvre, Baby Driver est un vrai bonbon du cinéma moderne, une oeuvre facile à voir, revoir et surtout apprécier.
48) The Town (2010)
Réalisateur : Ben Affleck
Film de braquage aussi intense qu’ambitieux, The Town peut s’appuyer sur un casting 5 étoiles réunissant Ben Affleck, Jeremy Renner, Jon Hamm, Blake Lively ou encore Rebecca Hall. Bourré de qualités, notamment sur le plan de la mise en scène, The Town offre également une plongée passionnante au coeur de la pègre White Trash de Boston, déjà mise en lumière par Scorsese dans Les Infiltrés (2007). Le long-métrage de Ben Affleck rappelle également un certain chef d’oeuvre de Michael Mann, le mythique Heat. Il s’agit malheureusement de sa plus grande faiblesse, tant The Town ne parvient jamais réellement à se sortir de l’ombre de ce modèle du genre. Il n’en demeure pas moins un film captivant.
47) Good Time (2017)
Réalisateurs : Joshua et Ben Safdie
Révélés à l’international grâce à ce film, les frères Safdie signent ici une oeuvre qui résume parfaitement leur cinéma tant elle est nerveuse, urgente et oppressante. Le film est d’autant plus réussi qu’il s’offre une performance de haut niveau de Robert Pattinson, qui lui a d’ailleurs permis d’être considéré pour le rôle de Bruce Wayne. On suit ainsi deux frères à la suite d’un braquage raté, dont les péripéties s’avèrent être marquées par la poisse, voire l’incompétence. Mais surtout, on sort complètement lessivé de ce visionnage, tant il nous embarque malgré nous dans le chaos. Une vraie expérience marquante.
46) The Revenant (2015)
Réalisateur : Alejandro González Iñárritu
Oeuvre résolument contemplative et tournée vers le rapport de l’homme à son environnement, The Revenant est une expérience dépaysante visuellement. Le travail d’Iñárritu et d’Emmanuel Lubezki (son directeur de la photographie historique) nous offre des plans superbes et des mouvements de caméras dignes de documentaires intimistes. Assez simple sur le plan du scénario, The Revenant nous propose un affaire de vengeance, portée par la foi inébranlable d’un homme. Cette histoire assez simpliste est totalement tirée vers le haut par un duo génial : Leonardo DiCaprio et Tom Hardy. Et au final, The Revenant s’avère un film très solide, qu’il faut avoir vu au moins une fois.
45) Princesse Mononoké (1997)
Réalisateur : Hayao Miyazaki
Unanimement considérée comme l’une des meilleures oeuvres de Hayao Miyazaki, Princesse Mononoké a permis au studio Ghibli de se faire reconnaître dans le monde entier. Toujours aussi juste dans son propos et poétique dans son traitement, le réalisateur nippon signe ici une magnifique épopée, profondément en avance sur son temps. Car si Princesse Mononoké est sorti en 1997, le long-métrage de Miyazaki aborde de manière brillante des thématiques résolument actuelles comme l’écologie ou le féminisme. Une preuve, comme s’il en fallait encore, de l’avant-gardisme du créateur japonais.
44) Les dents de la mer (1975)
Réalisateur : Steven Spielberg
Combien de films dans l’histoire du cinéma peuvent se targuer d’avoir été aussi influent et impactant que Les dents de la mer de Steven Spielberg ? Cette question résume à elle seule l’ancrage dans la pop-culture et l’importance du film dans la construction du cinéma moderne. Considéré à juste titre comme l’inventeur des blockbusters estivaux, Jaws (dans sa version originale) a été l’avant-garde d’un cinéma de divertissement 2.0, bien avant l’avènement du l’ultra digitalisation de l’industrie et des films de super-héros. Grâce à une menace pesante subtilement utilisée, une mise en scène innovante, un suspens génial et une musique culte, Les dents de la mer s’est affirmé comme un monument de cinéma que n’importe quel fan se doit de voir au moins une fois.
43) Happiness Therapy (2012)
Réalisateur : David O. Russell
Happiness Therapy possède la grande qualité de traiter de santé mentale, d’amour et de rapports humains avec beaucoup de fraicheur et d’authenticité. Avec des personnages attachants et un scénario simple mais prenant, il s’agit d’un long-métrage dans lequel il est très facile d’être impliqué, tant tout y est bien réussi. Le duo Cooper/Lawrence fonctionne à merveille, de la même manière que les rôles secondaires, Robert De Niro en tête. Au final, David O. Russell (The Fighter, American Bluff) signe ici l’un des meilleurs films de sa carrière. Un film que l’on prend toujours autant de plaisir à redécouvrir 8 ans après.
42) Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001)
Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
Film français absolument culte des années 2000, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain est le chef-d’oeuvre de la carrière de Jean-Pierre Jeunet. Porté par le personnage simple et attachant d’Amélie Poulain, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre qui est brillamment interprétée par Audrey Tautou, le film a marqué les esprits pour sa photographie superbe, ses décors plein de charme ainsi que son excellent traitement des thèmes du destin et de l’amour.
41) L’étrange histoire Benjamin Button (2008)
Réalisateur : David Fincher
Adapter l’oeuvre de Francis Scott Fitzgerald au cinéma n’est pas une chose aisée. Encore moins lorsqu’il s’agit d’une nouvelle d’une vingtaine de pages sur un homme né vieux et vieillissant à l’envers, qui se retrouve ici transformée en une épopée de 2h45. Nommé 13 fois aux Oscars en 2008, L’Étrange Histoire de Benjamin Button de David Fincher est néanmoins une franche réussite. Reposant en grande partie sur la dynamique d’un excellent duo Brad Pitt-Cate Blanchett, ce film pensé aux airs de conte offre une réflexion fascinante sur l’amour d’une vie et sur le temps qui passe. Délicat de par son ton et toujours juste dans son traitement, L’Étrange Histoire de Benjamin Button est un excellent moment de cinéma.
40) Pierrot le Fou (1965)
Réalisateur : Jean-Luc Godard
Porte-étendard de la Nouvelle Vague, Pierrot le Fou est un classique absolu du cinéma français. Mélange de road-movie, de comédie romantique et de drame, le chef-d’oeuvre de Jean-Luc Godard est pourtant difficilement classable. Son esthétique pop avant-gardiste est depuis longtemps passée à la postérité, tout comme la partition pleine de justesse d’un tandem de légende constitué d’Anna Karina et de Jean-Paul Belmondo. Aussi brillant que poétique, cette ode à la liberté et à l’amour a su traverser les époques comme peu d’autres long-métrages.
39) Panic Room (2002)
Réalisateur : David Fincher
Thriller de grande qualité, Panic Room est à la fois passionnant, anxiogène, oppressant et réalisé avec une maîtrise folle, une grande habitude chez Fincher. Avec son casting XXL (Jodie Foster, la toute jeune Kirsten Stewart, Forrest Whittaker, Jared Leto…), le film nous embarque dans une histoire assez folle : une mère et sa fille s’installent dans une maison new-yorkaise gigantesque, qui comprend une pièce de sûreté servant de refuge en cas de menace. Cette pièce deviendra l’élément central du film lorsqu’en pleine nuit des cambrioleurs font irruption chez eux. Dès lors, le spectateur ne décrochera pas de cette oeuvre captivante, avec laquelle David Fincher confirma toutes ses qualités entrevues dans les années 1990.
38) Batman Begins (2005)
Réalisateur : Christopher Nolan
Si le chef-d’oeuvre de la trilogie de Nolan est bien entendu The Dark Knight, Batman Begins a non seulement le mérite d’avoir posé des bases extrêmement solides, mais il est surtout le sauveur du Chevalier Noir au cinéma. Huit ans après le fiasco absolu du Batman & Robin de Schumacher, la Warner décide de donner une dernière chance à sa franchise en la confiant à Christopher Nolan. Éblouissant de maitrise, le britannique offre ici une origin story sombre et prenante, qui ancre Batman dans le réel. Sombre, réaliste et anxiogène, Batman Begins allume la mèche de la révolution qui sera menée par The Dark Knight quelques années plus tard.
37) Mommy (2014)
Réalisateur : Xavier Dolan
Récompensé de la Palme du jury à Cannes en 2014, Mommy est probablement le meilleur film de Xavier Dolan, mais aussi celui qui évoque le mieux ses qualités et son cinéma. Centré sur la relation difficile entre une mère célibataire et son fils atteint de troubles psychologiques, Mommy est une fresque familiale qui marque au fer rouge tant elle est touchante et profonde. Plus qu’à résumer, c’est une oeuvre très humaine et sentimentale qu’il faut prendre le temps d’expérimenter et de ressentir.
36) Jurassic Park (1993)
Réalisateur : Steven Spielberg
Architecte de la pop-culture moderne, Steven Spielberg a signé une infinité de films cultes. Jurassic Park est assurément l’un d’eux. Ce blockbuster majeur est d’ailleurs longtemps resté le plus grand succès commercial de l’histoire du cinéma, ainsi que l’un des films les plus rentables de tous les temps. N’ayant coûté que 63 millions de dollars à produire, Jurassic Park a en effet rapporté 1 milliard au box-office mondial. Porté par un casting impressionnant et un sens de la mise en scène extraordinaire, ce premier volet demeure une référence pour toute une génération de cinéphiles.
35) Phantom Thread (2017)
Réalisateur : Paul Thomas Anderson
Au-delà même de sa qualité, Phantom Thread est un évènement en soi : il s’agit du dernier film de la carrière du légendaire acteur Daniel Day Lewis, triple vainqueur de l’Oscar du meilleur acteur. Ce dernier a en effet tiré sa révérence depuis. De son côté, Phantom Thread raconte l’histoire du très réputé couturier anglais Reynolds Woodcock, un célibataire endurci obsédé par son travail. Sa rencontre avec Alma (l’excellente Vicky Krieps) va bousculer sa routine et lui offrir une muse vitale dans sa création. Avec beaucoup de maitrise, le film traite de l’obsession sous de nombreuses formes et nous embarque dans une ambiance exceptionnelle d’immersion, dans le Londres bourgeois des années 50. Avec ce huitième film, le maestro Paul Thomas Anderson (There Will Be Blood, Boogie Nights, Magnolia, The Master…) confirme un peu plus sa place de choix parmi les meilleurs réalisateurs de sa génération.
34) Les Évadés (1995)
Réalisateur : Frank Darabont
Film culte des années 90, Les Évadés est une oeuvre puissante à la portée universelle. Elle nous raconte l’histoire d’un homme condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant, alors qu’il ne cesse pourtant de clamer son innocence. Incarcéré dans la prison Shawshank, l’une des plus sévères du pays, il va faire la rencontre de Red (Morgan Freeman), qui est lui emprisonné depuis 20 ans. Le début d’une amitié qui va changer leur vie.
33) Arrête moi si tu peux (2002)
Réalisateur : Steven Spielberg
Grand classique du début des années 2000, Arrête-moi si tu peux est un jeu du chat et de la souris jubilatoire. Porté par la confrontation Leonardo DiCaprio/Tom Hanks, le long-métrage de Steven Spielberg n’en oublie pas ses seconds rôles. On croise ainsi Christopher Walken, Martin Sheen, Nathalie Baye, Amy Adams ou encore Jennifer Garner tout au long de la formidable fuite d’un jeune escroc épris de liberté. Inspiré par une histoire vraie, Arrête-moi si tu peux nous offre un moment de divertissement de très grande qualité.
32) Dunkerque (2017)
Réalisateur : Christopher Nolan
En réalisant un film sur l’opération Dynamo (le sauvetage des milliers de soldats anglais coincés sur la plage de Dunkerque), Christopher Nolan s’attaque au genre si particulier du film de guerre. Le britannique nous plonge ici au coeur de la seconde guerre mondiale, aux côtés de soldats dépassés par les événements et en proie à la menace d’un ennemi invisible. L’absurdité, l’horreur et la violence de la guerre sont ainsi parfaitement mises en scène dans ce long-métrage d’une intensité folle. Côté scénario, Nolan délaisse la complexité et les intrigues en forme de puzzle pour proposer une vision froide et épurée d’un conflit meurtrier. Une véritable expérience de cinéma sensoriel.
31) Inside Man (2006)
Réalisateur : Spike Lee
Si Spike Lee possède l’une des plus belles filmographies des 30 dernières années, son meilleur film des années 2000 est très probablement Inside Man. Fascinant film de braquage avec Denzel Washington en charismatique policier, Clive Owen en braqueur rusé ou encore Jodie Foster en intermédiaire froide, Inside Man coche toutes les cases du genre. Haletant, bien écrit, joué et surtout particulièrement bien mis en scène, Inside Man est un divertissement de grande qualité, qui n’est sans doute pas assez cité dans les références du genre.
30) Le Prestige (2006)
Réalisateur : Christopher Nolan
Un Nolan peut en cacher un autre. Régulièrement présent dans ce classement, le réalisateur britannique a évidemment laissé une belle empreinte sur le cinéma du XXIème siècle. Capable comme peu d’autres de proposer une forme de divertissement grand public intelligente et stimulante, Nolan le prouve encore une fois avec l’excellent Le Prestige. Cette captivante immersion au coeur d’un duel de magiciens de la fin du XIXème siècle permet au réalisateur de développer une réflexion fascinante sur la notion d’illusion et de faux-semblants, qui évoque bien évidemment l’essence même du cinéma. Haletant de bout en bout, le duel opposant Christian Bale à Hugh Jackman vaut le détour.
29) Roma (2018)
Réalisateur : Alfonso Cuarón
Grâce à Roma, le réalisateur mexicain nous prouve une nouvelle fois son immense talent et sa polyvalence. À l’aide, presque exclusivement, de plans fixes ou de panoramiques lents, Cuaron délivre un témoignage splendide de son enfance à Mexico, partagé entre conflit social et déboires familiaux. Avec certainement la meilleure photographie de sa filmographie, dont il a été lui même directeur durant le tournage, Roma représente un chef-d’oeuvre de maîtrise, d’investissement et de minutie. Comme si son parcours de réalisateur de fiction n’avait servi qu’à accumuler les connaissances et l’adresse nécessaires pour créer l’oeuvre qui lui ressemblerait le plus.
28) Call Me By Your Name (2017)
Réalisateur : Luca Guadagnino
Call Me By Your Name est avant tout un film sensoriel. En nous plongeant au coeur de la passion d’Oliver et Elio, Luca Guadagnino parle avant tout à nos sens. La moiteur de l’air, la myriade de sonorités de la campagne en été, la douceur de la nuit… Ici, tout est palpable. Fort de son cadre exceptionnel, vision fantasmée d’une Italie vintage, le réalisateur livre une partition parfaite dans la narration de l’histoire d’amour entre deux jeunes hommes contraints de se cacher, déboussolés par cet éveil des sens. Bouleversant, ce film initiatique brille également grâce à la présence de seconds rôles forts, les parents d’Elio en tête. Call Me By Your Name est une oeuvre solaire, à (re)découvrir de toute urgence.
27) The Shining (1980)
Réalisateur : Stanley Kubrick
L’oeuvre de Stephen King était un chef-d’oeuvre de la littérature horrifique. En transposant ce roman culte au cinéma, Stanley Kubrick a probablement signé l’une des meilleures adaptations (la meilleure ?) de l’histoire du septième art. Angoissant à souhait, The Shining restera à jamais dans les mémoires grâce à la réalisation virtuose de Kubrick et à la performance ahurissante d’un Jack Nicholson habité. Surtout, le film jouit d’une vraie postérité grâce aux innombrables théories qu’il génère. Références cachées à la Shoah, confession que l’homme n’a pas marché sur la lune, codes secrets pour la CIA… The Shining continue de susciter des fantasmes improbables, trois décennies après sa sortie.
26) Ocean’s Eleven (2001)
Réalisateur : Steven Soderbergh
Véritable référence du film de braquage et du blockbuster des années 2000, Ocean’s Eleven repose sur un casting XXL (George Clooney, Brad Pitt, Julia Roberts, Matt Damon…), un suspens maitrisé et une mise en scène diablement efficace. Passionnant à voir et surtout à revoir (faites attention à la quantité de nourriture ingurgitée par le personnage de Brad Pitt), Ocean’s Eleven est le genre de film devant lequel on ne s’ennuie jamais, ce qui l’a grandement aidé à devenir un film chouchou du grand public. Le film de Soderbergh brille de par son élégance indémodable, mais aussi de par son humour omniprésent.
25) Training Day (2001)
Réalisateur : Antoine Fuqua
Le pitch de Training Day est aussi simple qu’efficace : un jeune homme un peu naïf (Ethan Hawke) fait ses débuts dans la police de Los Angeles et se voit offrir une journée de formation aux côtés du sergent chef Alonzo Harris (Denzel Washington). Sur le papier, Training Day aurait donc pu être un film assez banal, mais il s’avère en fait être l’un des meilleurs thrillers policiers de sa génération. Un statut possible grâce à une histoire plus surprenante qu’elle n’y paraît, une mise en scène nerveuse, mais surtout un Denzel Washington exceptionnel. Ce dernier signe tout simplement l’une des meilleures performances d’anti-héros de l’histoire du cinéma. Du charisme, de l’attitude, des répliques cultes et une personnalité marquante, vous n’oublierez pas de si tôt le sergent chef Alonzo Harris.
24) Lady Bird (2017)
Réalisatrice : Greta Gerwig
Greta Gerwig est une artiste très accomplie. Après avoir écrit et joué dans les solides Frances Ha et Mistress America de son compagnon Noah Baumbach, elle a réalisé ses débuts de réalisatrice avec Lady Bird. Véritable réussite, cette fiction d’apprentissage nous invite dans l’univers de Christine, auto-surnommée Lady Bird, une adolescente de Sacramento qui se rêve en écrivaine new-yorkaise branchée. Cette production A24 au casting de haut-vol (Saoirse Ronan, Timothée Chalamet, Lucas Hedge…) traite de la complexité d’un âge situé entre l’adolescence et la vie d’adulte. Entre des décisions difficiles, des rencontres qui chamboulent et des émotions à fleur de peau, Lady Bird est une oeuvre touchante et sincère, telle une fenêtre ouverte sur la vie d’une jeune femme très attachante.
23) Inglourious Basterds (2009)
Réalisateur : Quentin Tarantino
Deux ans après le semi-échec Boulevard de la mort, Tarantino revient au sommet avec Inglourious Basterds, un projet dont il rêvait de longue date et pour lequel il réunit parfaitement ses dialogues riches, ses références pointues et sa mise en scène spectaculaire. Ancré dans une période extrêmement traitée au cinéma, Inglourious Basterds réussit pourtant à parler de la seconde Guerre Mondiale avec originalité. En effet, le film se concentre notamment sur un commando de soldats juifs, avec à sa tête le charismatique Aldo Raine (Brad Pitt). Porté par une galerie de personnages, tantôt flippants tantôt fascinants, mais toujours très charismatiques, à l’image de la performance culte de Christoph Waltz. Inglourious Basterds est aisément devenu l’un des meilleurs films des années 2000.
22) Blue Velvet (1987)
Réalisateur : David Lynch
Jugée difficile d’accès, la filmographie de David Lynch s’offre pourtant une porte d’entrée de choix avec le sublime Blue Velvet. Mêlant les genres du film noir, de l’érotisme, du thriller horrifique ou encore du conte surréaliste, ce long-métrage angoissant permet de saisir au mieux l’univers lynchéen. Réalisé dans la foulée de l’échec critique et commercial de Dune, Blue Velvet sonne ainsi comme une revanche pour le réalisateur américain, qui n’entend pas brider ses créations pour faire plaisir aux observateurs. Comme souvent chez Lynch, le casting se montre à la hauteur de l’ambition du cinéaste : Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Laura Dern et Denis Hopper crèvent tous l’écran durant les 2 heures de cette enquête vénéneuse et dérangeante.
21) The Big Short (2015, Adam McKay)
Faire comprendre les ressorts du krach boursier de 2008 est une chose. Les rendre fascinants pour le grand public en est une autre. C’est pourtant l’exploit qu’a réussi The Big Short, le film d’Adam McKay cochant ces deux cases. Le quatuor Brad Pitt-Ryan Gosling-Christian Bale-Steve Carrell interprète ici les analystes financiers qui avaient prédit la crise des subprimes, sans jamais être pris au sérieux. Si il est parfois difficile à suivre pour les néophytes de la finance, The Big Short vulgarise brillamment de nombreux concepts et offre une immersion réaliste au coeur d’un Wall Street complètement déconnecté de la réalité.
20) Shutter Island (2010, Martin Scorsese)
Anxiogène, hallucinatoire et profondément malsaine, l’ambiance de Shutter Island colle indéniablement à la peau. Le tandem Scorsese-Di Caprio fait une nouvelle fois des merveilles dans ce thriller poisseux et angoissant. Conçu comme un huit-clos oppressant au sein d’un asile psychiatrique, ce film noir permet à Leonardo Di Caprio de faire tout l’étalage de son talent, en compagnie de seconds rôles brillants assurés par Mark Ruffalo, Michelle Williams et Ben Kingsley. Une plongée vertigineuse dans la folie de l’esprit humain qui ne laissera personne indemne.
19) Django (2012)
Réalisateur : Quentin Tarantino
Pour son huitième long-métrage, Quentin Tarantino s’attaque à un genre qui le fascine depuis très longtemps : le western spaghetti. Dans la foulée d’Inglorious Basterds, le réalisateur américain signe un nouveau film d’époque, en nous emmenant dans le vieux Sud américain, deux avant guerre de Sécession. Et comme souvent avec Tarantino, il est ici question de vengeance. Des dialogues ciselés, une bande-originale géniale et un casting dément (Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackon) permettent à Django de s’offrir une place de choix dans la riche filmographie de Quentin Tarantino. Difficile de ne pas avoir l’impression d’assister à la réalisation épique d’un rêve de gosse de ce cinéaste unique en son genre.
18) Uncut Gems (2019)
Réalisateurs : Joshua et Ben Safdie
Thriller new-yorkais moderne, Uncut Gems est un film qui s’apparente à un shot d’adrénaline pour le spectateur. Le film est marqué par un rythme d’une rare intensité, mais aussi par un casting surprenant et très efficace (Adam Sandler, Kevin Garnett, Julia Fox…), ainsi que par une ambiance crispante. On suit la trajectoire chaotique et fascinante d’un bijoutier charismatique mais complètement barré, qui est interprété par le très sous-estimé Adam Sandler. Grâce au talent énorme des frères Safdie, que l’on avait déjà vu à l’oeuvre sur Good Time cité précédemment, Netflix s’offre avec Uncut Gems l’un des plus grands films de l’année 2019.
17) Le Tombeau des lucioles (1988)
Réalisateur : Isao Takahata
Logiquement considéré comme l’un des plus grands chefs-d’oeuvre du cinéma animé, Le Tombeau des Lucioles est peut-être le film le plus bouleversant du catalogue Netflix. Ce drame historique, centré sur la vie d’un frère et d’une soeur pendant la seconde guerre mondiale, continue d’émouvoir des millions de spectateurs depuis sa sortie en 1988. Production la plus sombre et dramatique des studios Ghibli, Le Tombeau des Lucioles n’en demeure pas moins une oeuvre intemporelle, imprégnée d’une poésie et d’une tendresse sans pareille.
16) Blade Runner (1982)
Réalisateur : Ridley Scott
Grand classique de la science-fiction (malgré un échec commercial à sa sortie), Blade Runner nous plonge dans un futur dystopique où les répliquants, des esclaves robots fabriqués par l’homme, sont traqués par ces derniers après leur révolte. Adapté du roman de Philip K. Dick, Blade Runner est une claque visuelle à sa sortie (et encore aujourd’hui) qui s’offre une ambiance contemplative et spectaculaire, sur fond de commentaire politique sur l’humanité. On prend également le plaisir d’y retrouver une B.O culte signée Vangelis, un Harrison Ford en anti-héros mystérieux ainsi qu’une mise en scène toute en maitrise de Ridley Scott, qui sortait tout juste de la réalisation d’un autre classique : Alien. Au-delà d’un scénario parfois jugé trop léger, Blade Runner est une très grande oeuvre de cinéma dont l’héritage n’a été qu’embelli par son successeur, le très réussi Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve.
15) The Irishman (2019)
Réalisateur : Martin Scorsese
Pour ses premiers pas sur Netflix, Martin Scorsese a tout simplement livré l’un des meilleurs films de sa (très) riche filmographie. Véritable chant du cygne du cinéma mafieux du siècle dernier, The Irishman est une réflexion passionnante sur la vieillesse et l’inexorable fuite du temps, doublée d’une fresque historique violente et extrêmement ambitieuse, son intrigue s’étalant sur un demi-siècle. Surtout, ce film réunit les trois monstres sacrés du septième art que sont Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci. Et le résultat ne déçoit pas, bien au contraire.
14) American Beauty (1999)
Réalisateur : Sam Mendes
Démarrer une carrière avec un film de la puissance d’American Beauty pose les bases du cinéaste qu’est Sam Mendes. Si ce dernier a connu un succès impressionnant avec Skyfall et 1917, c’est bien grâce à ce premier film que l’américain a raflé l’Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur. Cette oeuvre introspective et sans filtre traite avec brio de l’ennui et la mal-être de la classe moyenne, des désirs malsains, ainsi que du voyeurisme. Si la présence de Kevin Spacey (lui aussi Oscarisé pour son rôle) a évidemment mal vieilli du fait des accusations très graves à son sujet, sa performance n’en demeure pas moins exceptionnelle. « Mon nom est Lester Burnham. Voici mon voisinage. Voici ma rue. Voici ma vie. J’ai 42 ans. Dans moins d’un an, je serai mort. » L’introduction d’American Beauty pose les bases de son histoire fascinante.
13) Reservoir Dogs (1992)
Réalisateur : Quentin Tarantino
Démarrer une carrière de réalisateur avec un chef-d’oeuvre de la trempe de Reservoir Dogs en dit long sur le génie qu’est Quentin Tarantino. En un peu plus d’une heure trente, ce thriller en huit-clos se joue merveilleusement bien de l’angoisse palpable et crée un suspens oppressant. Sombre et violent, ce premier tour de force de Tarantino montre déjà la richesse de ses références, ses dialogues, sa mise en scène et surtout sa capacité à faire des grands films, même avec un petit budget ($1,5M) comme ici avec Reservoir Dogs.
12) Inception (2010)
Réalisateur : Christopher Nolan
Deux ans après avoir révolutionné le genre du film de super-héros avec The Dark Knight (2008), Christopher Nolan a de nouveau conquis la critique et le public avec Inception. Et dix ans après sa sortie, certains continuent de s’écharper sur les différentes interprétations possibles de la conclusion de ce thriller fantastique. Bien aidé par un casting de très haute volée (Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Tom Hardy, Ellen Page, Michael Cane), Inception est un divertissement aussi dense que profond. En multipliant les scènes d’anthologie et en invitant ses spectateurs à pousser leur propre réflexion, Christopher Nolan confirme ici tout son talent.
11) Casino (1995)
Réalisateur : Martin Scorsese
En immersion dans le monde frauduleux et mafieux des casinos de Las Vegas dans les années 1970, ce film qui réunit à nouveau le trio Scorsese/De Niro/Pesci est un monument du cinéma des nineties. Si Casino ne brille pas par un rythme effréné, il a le mérite de raconter son histoire avec une minutie et un sens du détail impressionnant. Marqué par une immense Sharon Stone, un cadre fascinant et une ambiance nostalgique mais brutale, Casino est un film qui est totalement à l’image des caractéristiques du cinéma de Scorsese.
10) Le Voyage de Chihiro (2001)
Réalisateur : Hayao Miyazaki
Chef-d’oeuvre absolu du cinéma d’animation, Le Voyage de Chihiro se devait de figurer très haut dans ce classement. Le film imaginé et mis en image par Hayao Miyazaki est d’ailleurs toujours le plus grand succès commercial de l’histoire du cinéma japonais, alors qu’il souffle ses 20 bougies cette année. Deux décennies après sa sortie, le film n’a toutefois pas pris une ride. Toujours autant d’actualité, notamment dans sa critique de la société de consommation, Le Voyage de Chihiro est avant tout un conte initiatique qui convoque les grandes thématiques de l’humanité : l’enfance, le temps, la vie, la mort… Tous les sujets sont ici traités avec brio, plus que dans n’importe quel autre film du Studio Ghibli. Soutenu par une B.O onirique et une animation resplendissante, Le Voyage de Chihiro est tout simplement un incontournable du septième art.
9) Zodiac (2007)
Réalisateur : David Fincher
Si le thème des serial killers est extrêmement populaire dans le monde des séries et des documentaires, il est un peu moins commun dans le cinéma des dernières années. Toutefois, s’il y un bien un film sorti au 21ème dans ce registre qu’il faut avoir vu, c’est bien Zodiac. C’est avec une minutie incroyable que le maître David Fincher a porté ce projet et cela se ressent dans le résultat final. Plus de 2h30 pour un film qui ne semble jamais trainer en longueur, alors que son histoire avait tout pour tourner en rond, à l’image de l’enquête sur le tueur du Zodiac. Porté par un superbe trio Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo et Robert Downey Jr., un scénario haletant ainsi qu’une maitrise en tout point de son sujet, Zodiac est un grand film de sa génération. Un de plus pour Fincher.
8) Matrix (1999)
Réalisatrices : Lana Wachowski & Lilly Wachowski
Vingt-et-un ans après sa sortie, le premier volet de la trilogie Matrix n’a rien perdu de son aura. Le long-métrage des Wachowski est toujours considéré comme une oeuvre majeure du genre de la science-fiction, ainsi qu’un véritable manifeste de l’esthétique cyberpunk. Mêlant réflexions philosophiques et grand spectacle hollywoodien, Matrix continue d’interroger des générations entières de spectateurs, à jamais divisées sur une question fondamentale : pilule rouge ou pilule bleue ?
7) Mad Max: Fury Road (2015)
Réalisateur : George Miller
Avec Mad Max: Fury Road, George Miller ne s’est pas contenté d’un simple reboot de la saga culte des années 80. Il a tout simplement signé l’un des films majeurs de la dernière décennie. Phénoménal sur les plans techniques et visuels, le film porté par le duo Tom Hardy/Charlize Theron est une course-poursuite infernale et enivrante, qui transporte le spectateur dans un univers post-apocalyptique plus vrai que nature. Tourné quasiment sans utiliser d’effets spéciaux, le long-métrage de George Miller est une véritable claque sensorielle, à (re)découvrir de toute urgence. Une suite serait par ailleurs en préparation.
6) Mulholand Drive (2001)
Réalisateur : David Lynch
Le film que personne n’a compris, mais que tout le monde a aimé. Si l’on doit caricaturer l’aura qui entoure le monument de la carrière de Lynch, cette formule remplit sa mission. Initialement pensé comme une série TV, Mulholland Drive est finalement devenu un long-métrage, suite à la frilosité des décideurs télé américains. En ressortira ainsi une oeuvre dantesque, aussi difficile à appréhender qu’enivrante. Pierre angulaire de la filmographie de David Lynch, Mulholland Drive brouille en permanence la frontière entre le rêve et le réel, entre le fantasme et le concret. Les personnages y apparaissent et disparaissent, les scènes s’enchaînant parfois sans aucune cohérence. Sa narration complexe et (en apparence) déstructurée peut décontenancer, voir irriter le spectateur. Rapidement, on doit pourtant se rendre à l’évidence : Lynch propose ici un chef-d’oeuvre de film noir, qu’il qualifie simplement “d’une histoire d’amour dans la ville des rêves.” Mulholland Drive est néanmoins bien plus que cela.
5) Premier Contact (2016)
Réalisateur : Denis Villeneuve
Si la filmographie de Denis Villeneuve frôle le sans-faute, Premier Contact est selon nous sa plus belle oeuvre à ce jour. Brillamment pensé et construit, ce long-métrage se sert d’une intrigue classique de science-fiction (des extraterrestres débarquent sur Terre) pour questionner le spectateur sur sa propre humanité. Jamais la S-F n’a semblé aussi centrée sur notre existence en tant qu’espèce, et sur ce que cela implique comme questionnements philosophiques. Notre rapport au temps, au langage et à l’amour est ici traité avec un brio indéniable, à la manière d’un vrai film d’auteur. Visuellement sublime et porté par une Amy Adams en état de grâce, Premier Contact ne peut laisser personne insensible. Une oeuvre aussi belle que déchirante.
4) Interstellar (2014)
Réalisateur : Christopher Nolan
Voir Interstellar au cinéma est probablement l’une des plus grandes expériences cinématographiques de la dernière décennie. Beau, puissant, touchant et grandiose, ce film de Christopher Nolan est une immense expérience humaine ainsi qu’une prouesse visuelle et technique de premier ordre. Dans sa longue et irrémédiable montée en puissance, Interstellar nous embarque dans une aventure fascinante qui se joue de l’espace/temps et réinvente ce qu’est la science-fiction moderne, tout l’ouvrant à un nouveau public. Si le film est évidemment inspiré du classique 2001, l’Odyssée de l’espace, il en est ce qui se rapproche le plus en terme de bijou du cinéma traitant de la conquête spatiale.
3) The Social Network (2010)
Réalisateur : David Fincher
Automne 2003 sur le campus d’Harvard. Une rupture amoureuse aux apparences anecdotiques sera l’étincelle qui va amener le jeune Mark Zuckenberg (Jesse Einsenberg) à bâtir un projet qui ne va pas seulement bouleverser sa vie mais aussi et surtout changer le monde. Véritable référence dans le domaine du biopic moderne, The Social Network est une oeuvre fascinante, malgré un sujet qui pouvait laisser penser le contraire. Mais grâce à un scénario parfaitement ficelé, des acteurs au sommet de leur art et une réalisation techniquement bluffante, ce film tient haleine de bout en bout. Malgré les apparences, The Social Network en dit largement d’avantage sur la complexité des rapports humains et leur fragilité qu’il n’en dit sur ce qu’est Facebook en tant qu’entreprise. Et c’est en ça qu’il est brillant. Un sérieux candidat au titre de meilleur film des années 2010.
2) Les Affranchis (1990)
Réalisateur : Martin Scorsese
“As far back as I can remember, I always wanted to be a gangster” Dès la première phrase du film, le ton est donné à merveille et on se retrouve plongé dans une fresque de 30 années dépeignant la vie d’Henry Hill, interprété brillamment par Ray Liotta. Basé sur le livre Wiseguy de Nicholas Pileggi, Les Affranchis est une oeuvre ultra réaliste qui ne s’embarrasse pas de romancer la mafia. De son luxe opulent à ses actes particulièrement violents, le crime organisé n’a rarement semblé aussi captivant que lorsqu’il est imagé par le trio Liotta/De Niro/Pesci, dans ce qui est sans possiblement le plus grand film de la carrière de Martin Scorsese. Les Affranchis possède de sérieux arguments pour être considéré comme le meilleur film de mafieux de l’histoire. Cette phrase à elle seule résume à quel point il est un classique du cinéma.
1) The Dark Knight (2008)
Réalisateur : Christopher Nolan
En réalisant sa trilogie des Batman entre 2005 et 2012, Christopher Nolan ne s’est pas contenté de dépoussiérer la franchise, il a aussi créé le nouveau standard d’excellence du blockbuster moderne. Si Begins est une excellente origin story et The Dark Knight Rises une conclusion quelque peu décevante, bien que tout de même solide au vu des circonstances (la mort d’Heath Ledger a forcé la réécriture complète du film), le chef-d’œuvre de la trilogie est bien évidemment The Dark Knight. Porté par l’un des méchants les plus charismatiques de l’histoire du cinéma et par un héros terriblement badass, ce film d’action noir et captivant de Christopher Nolan réussit par ses enjeux, sa réalisation, son ambiance et ses personnages à devenir une référence absolue. Combien de films dans l’histoire du cinéma réussissent à être à la fois aussi profonds, puissants et divertissants que The Dark Knight ? Une poignée, faisant partie de l’élite absolue.
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