Une reproduction de La Joconde s’est vendue pour 2,9 millions d’euros aux enchères ce vendredi 18 juin. C’est 15 fois plus que sa valeur estimée par Christie’s, l’entreprise qui organisait l’évènement. Bien qu’il s’agisse d’une copie, cette toile possède une histoire incroyable, qui a grandement contribué à ce prix de vente conséquent.
Achetée dans les années 1950 par l’antiquaire Raymond Hekking, cette peinture était tellement ressemblante à l’originale, qu’il s’était persuadé qu’il s’agissait de la véritable Joconde. Sa conviction reposait sur le fait que le 21 août 1911, le vitrier italien Vincenzo Peruggia, qui était employé du Louvre, avait réussi à dérober le tableau culte de Léonard de Vinci et le cacha pendant 2 ans… sous son lit. Ce voleur s’était finalement fait attraper en 1913 lorsqu’il tenta de revendre l’œuvre en Italie.
L’antiquaire Raymond Hekking croyait fermement que le tableau en sa possession était la vraie Joconde, et que celui récupéré des mains de Peruggia n’était qu’une reproduction. Une version des faits dont il restera persuadé jusqu’à sa mort en 1977. Bien qu’elle se révèle fausse, la théorie de cet antiquaire a écrit l’histoire de cette copie, qui est aujourd’hui connue comme la « Mona Lisa Hekking ».
Christie’s a confirmé qu’il s’agit de la copie de la Joconde la plus chère de l’histoire.
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