Créées pour l’amour de la course et de la vitesse, les lunettes de soleil Carrera sont imaginées en 1956 en Italie par Wilhelm Anger Werker.
À l’époque pionnier dans le domaine des lunettes sportives, le fabricant autrichien s’inspire de la “Carrera Panamericana”, une grande course automobile inaugurée au Mexique au début des années 1950, et l’une des plus dangereuses du monde.
Mis en place sur route ouverte, cet événement sportif est devenu une référence pour les passionnés de voiture et le créateur de l’entreprise italienne y rendra hommage quelques années plus tard.
Carrera, l’objet phare des sports extrêmes
De son titre éponyme “Carrera”, signifiant “course” en espagnol, la société spécialisée dans les lunettes de soleil est rapidement propulsée à l’internationale. Elle devient la star incontestée des sports d’hiver, les masques de ski et les casques offrant aux athlètes une protection supérieure. Alliant performance, fiabilité, sécurité et design, la marque s’impose au-delà du sport jusqu’à s’installer dans le secteur de la mode.
En quelques années, les ventes coulent à flots jusqu’à faire de la devise une icône dans le monde de l’athlétisme. L’entreprise finit rapidement dans le dressing des sportifs de haut niveau et sur les plus grandes compétitions sportives mondiales.
Les lunettes de soleil italiennes sont vite associées à des évènements sportifs comme l’America’s Cup. Certains modèles aujourd’hui cultes – comme le Champion -, marquent un élan remarquable de la part d’une marque innovante, à la pointe de la technologie de l’époque, symbole de qualité même dans les conditions les plus extrêmes du sport.
Porsche Design x Carrera : une collaboration historique
Les années 70 symbolisent l’effervescence pour la marque qui inaugure sa première collaboration avec Porsche Design : la Carrera Porsch Design 5621/23, l’une des premières lunettes de soleil à verres interchangeables.
Outre la grande amitié qui unit Wilhelm Anger et Ferdinand Porsche, cette collection permet à Porsche Design de faire son entrée dans le secteur de la lunetterie, et marque les esprits encore aujourd’hui.
D’icône sportive à succès aux grands écrans
Carrera, c’est aussi un tournant dans le monde de la lunette. En 1979, le designer autrichien fait apparaître le logo de la marque au milieu de la face de ses paires. L’emblématique “C” naît alors, et ouvre la voie aux autres marques auparavant discrètes pour assumer fièrement leur logo sur leurs accessoires. En brisant la règle d’or de l’industrie de la lunetterie – exigeant un design épuré et discret -, la marque invente la signature comme motif décoratif, permettant d’identifier la marque en un coup d’œil.
Une esthétique qui marque les esprits, agrémentée de détails innovants comme les rayures sur ses branches. Un style versatile qui plait aussi dans le monde du cinéma, puisque les lunettes Carrera sont portées sur grand écran dans les films les plus cultes de l’époque, par les plus grands acteurs du monde comme Al Pacino dans Scarface.
Une révolution dans la mode
C’est surtout dans les années 2000 que celle-ci décide de s’ouvrir au grand public, et résultat : succès garanti. Des designs à la pointe de l’esthétisme en passant par une résistance tout-terrain, Carrera marque les esprits : son équipe de chercheurs met au point des paires déviant l’air, le vent, empêchant la formation de buée sur les verres, et cerise sur le gâteau : la marque propose des réglages sur mesure sur le nez et sur les branches des montures.Plastique résistant, flexibilité assurée, les matériaux des verres signés Carrera promettent une solidité et une robustesse infaillibles face aux chutes, chocs, sans l’oublier l’aspect esthétique.
Au-delà du septième art, la marque italienne séduit même les people et les stars de la pop. Des it-girls influentes comme Rihanna, Britney Spears ou encore Lady Gaga portent ces paires de lunettes, faisant de la marque un nouveau point dans nos wishlists. Genderless depuis toujours, la marque a récemment lancé une collection femmes adaptée à la morphologie du visage féminin, avec les modèles habituels mais moins lourds à la portée et plus fins. Une manière de devenir un accessoire universel.