Avec sa nouvelle silhouette Supercourt, adidas Originals célèbre son glorieux héritage tout en se tournant vers l’avenir. La marque nous rappelle qu’une sneaker blanche doit vivre la vie de celui ou de celle qui la porte. Pour l’occasion, Views s’est plongé dans l’univers de Douglas, un jeune chef cuisinier aussi créatif que passionné. Lors de notre rencontre, nous lui avons remis une paire de Supercourt, ainsi qu’un appareil photo jetable. Un outil intemporel qui lui a servi à documenter son quotidien, que ses baskets racontent à travers leurs traces et leur progressive usure.
Je m’appelle Douglas, j’ai 26 ans, j’habite à Paris et je suis chef cuisinier. J’ai choisi cette voie vers 2013, par défaut au début. J’ai toujours adoré cuisiner, mais à cette époque je n’étais pas du tout là dedans, j’étais retoucheur photo. J’avais emménagé avec une fille qui était étudiante, j’étais au chômage, je sortais de l’école, on vivait a Montmartre et il nous fallait de l’argent. Alors j’ai toqué à la porte d’un restaurant en bas de chez moi et j’ai commencé comme ça.
Pour sortir un grand plat, il faut mettre son coeur dedans. Sans amour, rien n’a de goût.
Exprimer sa créativité en cuisine, c’est primordial. On peut la transmettre à travers une saveur inattendue, surprenante, un dressage plus travaillé ou même faire de l’art complet, comme par exemple des associations de couleurs pour sortir une assiette toute rouge, avec 5 ingrédients différents qui se marient ensemble. Il y a différentes façons de l’exprimer et chaque cuisinier doit trouver la sienne. Pour ma part, ma créativité est synonyme de métissage. J’utilise mes racines et celles de mes parents pour surprendre avec des goûts ou des mélanges inattendus. Le secret pour faire un bon plat est simple : il faut des ingrédients frais, le plus possible, trouver une idée et ne pas se rater sur les cuissons. J’aime bien dire qu’on doit ressentir l’émotion du cuisiner dans l’assiette. Je dis aussi toujours que pour sortir un grand plat, il faut mettre son coeur dedans. Sans amour, rien n’a de goût.
Ma spécialité, c’est le feu. Je suis un des rares parisiens et français à avoir obtenu le titre de Pittmaster, c’est un terme américain qui signifie être “chef de feu.” C’est une technique particulière qui vient du Texas et qui est assez compliquée car il faut travailler avec la flamme, qui est un être vivant. C’est pour ça que j’adore travailler avec le feu sous toutes ses formes : le fumage, le barbecue, l’étouffé, la braise, le carbonisé… Je me suis vraiment passionné et spécialisé là-dedans. Pour moi, voir une chose éteinte reprendre vie au niveau que l’on veut, c’est incroyable.
Les chaussures, c’est la première choses que je regarde quand je rencontre quelqu’un
Pour ce qui est des baskets, j’ai commencé a kiffer les paires tôt, dès l’enfance, mais je m’y suis mis plus sérieusement à mes 18 ans avec mes premiers salaires de cuisinier. La paire que je porte doit représenter un aspect de ma personnalité, mon état d’esprit de la journée. Les chaussures, c’est la première chose que je regarde quand je rencontre quelqu’un. Je trouve que ça en dit beaucoup sur la personne que tu as en face de toi. Bien que j’aime les paires originales, avec des détails, j’aime être à l’aise dans des paires blanches plus classiques, car j’apporte aussi beaucoup d’importance au confort. Je veux pouvoir aller bosser en cuisine, sortir faire la fête, sans me soucier de ce que je porte.
Rapidement devenus un emblème de la youth culture, les baskets en cuir blanc d’adidas font un retour en force en ce début d’été. En lançant sa nouvelle siljouette Supercourt, adidas Originals affiche donc une ambition claire : célébrer son glorieux passé, tout en se tournant vers l’avenir. Pièce centrale de la collection Home of Classics, la Supercourt se veut comme un témoin de l’héritage sportif et lifestyle marque aux trois bandes. Cette paire brille en effet de par sa dualité, étant contemporaine de par son esthétique et historique de par son design intemporel.
Sur le plan technique, la Supercourt arbore une tige complètement blanche, doublée en éponge, ainsi qu’une semelle résistant en caoutchouc. Le mythique “Trefoil” est inscrit en relief sur l’arrière du talon, laissant sa place originelle à l’inscription : « Die Weltemarke mit Den 3 Streifen » (la marque aux 3 bandes).Initialement conçues pour les terrains de sport avant de devenir des incontournables de mode, elles sont aujourd’hui considérées comme des toiles vierges. Elles sont le reflet des expériences de ceux qui les portent de par ses taches, éraflures et plis qu’elles recueillent.
Destinée aux créatifs du monde entier, la Supercourt est une toile vierge.
Mais une chose est sûre, elle ne le restera pas longtemps.