Il y a 8 ans, SEB (anciennement Seb la Frite), lançait sa chaîne youtube. Très vite, il se fait un nom grâce à des critiques musicales, et c’est son premier contact avec ce monde-là. Très vite aussi, il parle du rap, de la façon dont il le perçoit, de ce qu’il aime et n’aime pas. Son évolution l’a amené à la sortie ce vendredi intitulé “Taedium”.
Même si ce n’est pas son premier morceau, SEB a pris son temps pour préparer son premier projet, développer son identité et s’installer durablement parmi les activistes du rap français. Et il le prouve avec “Taedium”, un titre sombre, proposant une forme de bilan de ce qu’est, a été, et sera SEB désormais. Il raconte ainsi sa relation amour/haine avec Internet, l’outil qui l’a créé mais dont les dérives le dégoute désormais.
Avec cette nouvelle étape dans sa carrière, il s’introduit dans une tendance évidente, reliant les deux mondes si proches que sont les youtubeurs et le rap français. Et même si cette tendance peut être repoussante pour une frange du public au premier abord (surement à cause de ceux qui en ont abusé), l’évolution de SEB est honorable. Au niveau de la prod, du mix, des placements, de l’interprétation… il s’est mit au niveau. Et c’est d’autant plus respectable qu’il divulgue un message très sérieux, très loin de surfer sur son image de “comique” pour s’assurer un succès commercial.
A lire aussi : Comment Kid Cudi a façonné et influencé la musique de son époque