Il aura fallu attendre près de 150 ans avant d’assister aux prémisses de l’histoire d’amour entre Louis Vuitton et l’horlogerie. En effet, ce n’est qu’en 2002 que la marque se décide à embrasser ce prestigieux milieu, pour donner naissance à sa première collection de montres : la ligne Tambour. Loin derrière les titans Rolex, Breitling ou Omega, LV travaille dur pour rattraper son retard. Et ça paye, puisqu’en 2016, la marque a obtenu son premier poinçon de Genève, avec sa montre Voyager Tourbillon Volant. Louis Vuitton a alors réussi son pari, celui de rivaliser avec les plus grands horlogers du monde. En ce début d’année 2020, la maison française continue sa course contre le temps et nous présente sa nouvelle création, la Tambour Curve Tourbillon Volant Poinçon de Genève. Un garde-temps au look futuriste, supporté par une technologie de pointe.
Sa description devrait en faire rêver quelques uns. À 6 heures, la petite aiguille de la splendide Tambour, aux courbes inspirées par le ruban de Möbius, pointe un précieux poinçon de Genève. Protégé derrière un verre saphir bombé antireflet, on aperçoit le langoureux mouvement mécanique à remontage manuel calibre LV 108 s’animer. Il aura fallu 120 heures de travail minutieux à la main, au sein de la Fabrique du Temps, un atelier situé à Genève, pour assembler son boitier de 46 mm constitué de couches de Carbostratum (un matériel notamment utilisé dans l’aéronautique) et de titane, ses cornes en or blanc et son bracelet en caoutchouc.
En résulte un véritable trésor d’artisanat, vendu par Louis Vuitton au prix de 280 000 euros dans sa version classique, mais qui existe aussi dans une version sertie de 354 diamants, au prix de 350 000 euros que les collectionneurs du monde entier s’arrachent déjà.
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