Le ridicule ne tue pas, c’est au moins ce que l’on peut affirmer. On observe en effet depuis plusieurs semaines une préparation du terrain politique et médiatique pour permettre la candidature de François Hollande à sa propre réélection.
Après avoir jeudi 8 septembre prononcé un discours Salle Wagram qui se voulait être un discours inaugural de sa « pré-campagne » et tandis que la primaire de la gauche qui se déroulera en janvier prochain n’en finit plus de voir de nouvelles candidatures se déposer (de Benoit Hamon à Marie-Noëlle Lienneman en passant par Gérard Filoche ou encore Arnaud Montebourg), Hollande décide lui de faire jouer l’agenda présidentiel pour ne pas avoir à se déclarer si tôt.
Le temps joue pour lui : plus il attend, plus les autres candidats vont s’écharper entre eux et plus il pourra arriver en décembre (moment supposé de sa déclaration de candidature) dans la figure du rassembleur, de l’homme au dessus de la mêlée.
Cependant, il lui faut même sans déclarer ouvertement sa candidature occuper l’espace médiatique sur ce créneau de la présidentielle. Ne pouvant pas le faire lui même, c’est aujourd’hui Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, qui appelle de ses voeux dans la Matinale de France Inter à une candidature de l’actuel Président de la République…
.@BCazeneuve : je soutiens la candidature de @fhollande je l’appelle de mes voeux #le79Inter #interactiv
— France Inter (@franceinter) 14 septembre 2016
La route jusqu’au mois de mai va être longue. Et celle jusqu’à décembre l’est déjà, même si on sait déjà ce qu’il y a au bout.
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