Depuis Odd Future, aucun collectif n’avait secoué la scène outre-Atlantique avec autant d’insouciance et d’originalité que Brockhampton. Une quinzaine de membres dont des rappeurs, producteurs, managers, un photographe et un directeur artistique qui, réunis, démontrent un talent indéniable. À travers ces 5 morceaux, découvrez le meilleur de Brockhampton.
“GOLD”
C’est le morceau le plus populaire à ce jour de Brockhampton avec un clip atteignant 1,3 million de vues sur YouTube. C’est aussi le single majeur de l’album Saturation sorti en juin dernier. Un morceau qui symbolise bien leur univers parfois loufoque et décalé, aussi bien visuellement que dans les sonorités mais aussi leur capacité à livrer un egotrip de qualité.
“GUMMY”
Là où “GOLD” était le morceau majeur de Saturation, “GUMMY” l’est pour Saturation 2, leur projet sorti le 25 août dernier. Entre des couplets percutants et un refrain chanté très entêtant, ce morceau symbolise sans doute les meilleurs couplets de Kevin Abstract (le leader de Brockhampton) et Ameer Vann (l’un des rappeurs les plus talentueux de la bande).
“SWAMP”
Avec un clip inspiré de Nickelodeon et Chronicle, un refrain s’attaquant à leurs haters et des couplets très efficaces évoquant notamment leur statut d’outsider et des références à leurs origines, c’est là aussi une belle démonstration de ce que Brockhampton peut proposer. On retrouve ici une production minimaliste couplée aux voix pleines de caractères des protagonistes.
“FACE”
Prouvant leur éclectisme musical, le morceau “FACE” symbolise les influences pop de Brockhampton. Très lent et mélancolique, le morceau se démarque de leurs singles dynamiques cités plus haut. “FACE” donne l’impression que le temps tourne au ralenti et contemple les malheurs de l’amour déchu et de la souffrance qui en découle. L’amour étant un thème évidemment récurrents pour cette ces jeunes adultes.
“FAKE”
“FAKE” est l’un des morceaux les plus directs de Brockhampton. Il est question ici, sans la moindre retenue, de l’industrie musicale et de sa volonté de détruire l’extravagance et la différentiation à des fins financières. Le mot “fake” faisant ainsi référence à la fausseté de nombreux artistes et leur manque évident de personnalité, aussi bien dans le fond que la forme.