Le géant de la tech a récemment annoncé un partenariat avec la styliste anglaise. L’objectif de cette association inédite ? Créer un outil de suivi pour les chaines d’approvisionnement des marques de textile, c’est-à-dire dès l’achat des matières premières, jusqu’à la livraison finale au consommateur. Cette collaboration alliera ainsi la puissance de Google à l’importance de Stella McCartney dans le monde de la mode. Ce partenariat d’envergure a été annoncé lors du Sommet de la Mode de Copenhague, une rencontre qui tend à devenir un rendez-vous annuel traitant de l’éco-responsabilité de l’industrie du textile.
En effet, le secteur de la mode a un réel impact sur l’environnement et devient un problème de plus en plus récurrent dans nos sociétés. Un simple vêtement libère par exemple plus d’un demi-million de tonnes de microfibres non-biodégradables dans les eaux du globe par an, soit l’équivalent de plus de 50 milliards de bouteilles en plastique. De plus, la teinture des textiles est la deuxième plus grande source de pollution d’eau au monde. Tout aussi néfaste, la culture du coton nécessite des niveaux très élevés de pesticides nocifs pour notre environnement.
Cette fructueuse collaboration entre Google et Stella McCartney sera donc l’occasion de mettre en place un service d’analyse de data, dans le but d’élargir la vision des marques sur leur chaine logistique et plus particulièrement sur leur production brute. La finalité étant de prendre de meilleures décisions sur l’approvisionnement en matière première et sur le respect de l’éco-système. Cet outil va davantage se concentrer sur la production de cocon et de viscose, deux matières qui ont un impact prépondérant sur le futur environnemental de la planète. Dans une perspective d’avenir, ce service devrait être utilisable sur une plus grande palette de textiles. Une initiative à saluer, qui, espérons-le, en inspirera d’autres.