Mis à l’honneur par GQ via une cover story exhaustive, Pharrell Williams en a profité pour évoquer de nombreux sujets, allant du concept de masculinité toxique à son implication de toujours dans la mode, que ce soit via sa marque Billionnaire Boys Club ou ses collaborations avec adidas et Chanel. Interrogé sur l’étendue de sa palette artistique, le natif de Virginia Bitch a expliqué sa recette pour continuer à rester aussi populaire et novateur, plus de vingt ans après ses débuts dans l’entertainment. “J’aime séparer les choses. Je fais ça car je ne veux pas être fatigué par moi-même. C’est cool de travailler dans différentes disciplines, mais c’est chiant d’être présenté comme un couteau suisse arrogant” explique le créateur américain.
Il poursuit : “J’aime séparer les choses pour qu’il y ait toujours cet élément de surprise. Je pense que c’est quelque chose d’important dans n’importe quelle forme d’art : Ce qui fait dire à quelqu’un ‘Attendez, il a fait quoi ?!’, au lieu de simplement se la raconter en disant ‘j’ai fait ci, j’ai fait ça, et ci, et ça…” Selon Pharrell, plus que la diversification de son activité artistique, c’est donc sa faculté à continuellement surprendre son public qui serait responsable de sa longévité dans la culture contemporaine. À la vue de son imposant CV, difficile de ne pas aller dans son sens.
Sur le même sujet, découvrez notre entretien avec Pharrell Williams.