Alors que l’exceptionnel The Last Dance a été au coeur de l’actualité ces dernières semaines, la série-documentaire sur Michael Jordan s’est malheureusement terminée cette semaine. Mais rassurez-vous, Netflix propose de nombreux autres documentaires sportif de qualité que vous pouvez découvrir dès maintenant. Tour d’horizon.
Icare (2017, Bryan Fogel)
Le réalisateur Bryan Fogel, passionné de cyclisme, s’est servi de ce documentaire pour lancer l’alerte à propos de la grande supercherie du système antidopage de ce milieu. Son projet était clair : se doper en vue de participer à des compétitions amateurs et observer l’évolution de ses performances. Il s’associe alors avec Grigory Rodchenkov, directeur de l’une des agences anti-dopage russe les plus influentes, dénonçant ainsi l’un des plus gros fléaux de l’histoire du cyclisme et du sport en général. Récompensé de l’Oscar du meilleur documentaire en 2018, Icare est tout bonnement incontournable.
Last Chance U (2016, Greg Whiteley)
Si Netflix propose de nombreux documentaires sportifs de qualité, Last Chance U est peut-être le meilleur. La série créée par Greg Whiteley dépasse en effet assez largement le cadre du sport, pour s’intéresser aux trajectoires brisées de jeunes joueurs de football universitaire. Les quatre saisons de la série permettent de suivre le quotidien de deux équipes, bien différentes en terme de moyen, mais unies par un objectif commun : permettre à des joueurs prometteurs, mais ayant commis des erreurs de vie, de revenir au plus haut niveau. Porté par une galerie de personnages terriblement attachants et magnifiquement produite, Last Chance U est l’une des séries les plus addictives du catalogue de la plateforme.
Formula 1: Drive to Survive (2019, James Gay-Rees, Paul Martin et Sophie Todd)
Dans cette série-documentaire, les spectateurs suivent les pilotes et les écuries durant la saison 2018, puis 2019 de Formule 1. Très appréciée par la critique et les fans, ce format permet d’humaniser les acteurs d’un sport trop méconnu et souvent mal perçu, mais aussi de comprendre son aspect technique et stratégique au-delà des stars que sont Lewis Hamilton et Sebastian Vettel par exemple. Et si les écuries Ferrari et Mercedes ne sont pas présentes dans la saison 1, l’erreur est corrigée dans la saison 2 sortie plus tôt cette année.
Bobby Robson : More Than A Manager (2018, Torquil Jones, Gabriel Clarke)
Parmi les innombrables reportages sur le sport disponibles sur Internet, celui-là fait sans aucun doute partie des plus pointus. Il retrace le parcours de Bobby Robson, emblématique entraîneur de la sélection anglaise et du FC Barcelone notamment. Appuyé par des témoignages poignants, ce documentaire montre à quel point le manager, décédé en 2008, a été impactant pour les athlètes qui ont croisés sa route.
The Carter Effect (2017, Sean Menard)
Ce documentaire d’une heure, réalisé par Sean Menard et co-produit par LeBron James, relate de l’impact de la carrière de Vince Carter sur le basket-ball et la pop culture. Idéal pour les nostalgiques de la NBA des années 2000, revivez les plus grandes heures d’un dunkeur de génie qui est notamment passé par les Toronto Raptors et les New Jersey Nets.
Senna (2011, Asif Kapadia)
Véritable icône de la course automobile, Ayrton Senna possède une carrière fascinante et un destin tragique. Et c’est exactement ce que met en lumière cet excellent documentaire sorti en 2011. Construit à base de nombreuses images inédites, Senna est avant tout une oeuvre destinée au grand public plus qu’aux adeptes de Formule 1. Et cela se ressent via une approche relativement accessible. À noter l’importance de son duel avec le français Alain Prost au sein de ce documentaire, ce qui se charge de nous rappeler à quel point les grandes rivalités font les grandes carrières.
Sunderland Till I Die (2018, Ben Turner)
En 1863, le sport le plus populaire du monde est né en Angleterre. Un siècle et demi plus tard, nous connaissons tous l’importance que le football a eu dans l’histoire de nos sociétés. Et quelle place il occupe encore aujourd’hui dans le cœur des gens. Né dans les milieux populaires, le football est parfois la seule échappatoire pour des villes entières, victimes d’une trop grande précarité. Sunderland Till I Die retrace ainsi la passion sans faille des habitants de la ville du nord de l’Angleterre pour leur club, et ce malgré les nombreuses déceptions sportives.
Stop At Nothing (2014, Alex Holmes)
Longtemps considéré comme l’un des plus grands cyclistes de l’histoire, Lance Armstrong est aussi et surtout le coeur d’un empire du dopage moderne. Si de 1999 à 2005 l’américain remporte 7 Tours de France, il se joue dans le même temps des contrôles anti-dopage et repousse les limites de la triche sportive. Stop At Nothing nous montre les rouages d’une supercherie sans précédent, portée par la volonté d’un homme prêt à tout pour gagner.
Losers (2019, Mickey Duzyj)
La mini-série Losers insiste sur un point trop souvent sous-estimé dans le sport : l’importance de l’échec. Ces histoires, parfois tout bonnement incroyables, démontrent à quel point certains échecs cruels ont marqué la vie des sportifs en question. La série a en tout cas le mérite de s’attarder sur des perdants que l’histoire a oublié.
River, El Mas Grande Siempre (2019, Marcelo Altmark, Luis Scalella, Mariano Mucci)
Ce documentaire vous plonge au cœur du club argentin mythique de River Plate, de ses débuts jusqu’à l’époque moderne, en passant évidemment par ses plus grands succès et désillusions et surtout sa rivalité sans égale avec Boca Junior, l’autre club de Buenos Aires. Un immanquable pour les amateurs de football sud-américain.
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