De passage à Paris, Krisy s’est prêté au jeu du shooting pour notre éditorial autour de la nouvelle paire T-Point de Lacoste. L’occasion de parler avec lui de son style, de son rapport à la marque et de découvrir son concept de “jogging du brunch”.
En tant que consommateur, quel est ton rapport à la mode ?
Mon rapport à la mode c’est ma nationalité (rires) ! Je suis congolais, donc ouais, très tôt j’ai développé une vraie sensibilité pour les vêtements. En vérité, c’est surtout ma daronne qui me montrait des clips de Jamiroquai et Andre 3000, Outkast etc. Donc, très rapidement j’ai complètement été mordu par la mode.
Et en temps qu’artiste est-ce que tu considères que ça fait partie intégrante de ta personnalité ou de ton personnage ?
Franchement ouais ! Tous les matins je me demande ce que je vais porter en fonction de mon mood. Si je mets plein de couleurs, ça veut dire que je suis dans le meilleur des moods. Si c’est plus dark, ça veut dire que je suis très calme. Là, par exemple, aujourd’hui on est que sur de la couleurs. J’étais dans un bon mood en partant de Bruxelles, je me suis dit: “C’est solaire aujourd’hui !”
Comment tu décrirais ton style personnel ?
Je ne peux pas le décrire parce que comme je l’ai dit ça varie vraiment en fonction des humeurs. Il y a des jours où je suis totalement classique comme d’autres jours où c’est plutôt streetwear…
Tu parlais d’inspiration de Jamiroquai et André 3000. Aujourd’hui tu en as d’autres ?
Non, c’est parti de ces références là et ensuite j’ai créé mon propre truc. En fonction des rencontres, des voyages et de ce que je vois dans la rue. C’est les pièces qui me font kiffer et après je vais chercher à les assembler du mieux possible.
Justement, quelle est ta pièce favorite ?
J’appelle ça le “jogging du brunch” : le jogging qui passe partout. C’est comme Leonardo dans Le Loup de Wall Street : jogging, cortez, t-shirt blanc, chemise au-dessus. Tu vas partout avec ça.
En tant qu’artiste, est-ce que tu as l’impression que le style est devenu quelque chose d’indispensable à développer ?
Aujourd’hui oui c’est important parce que malheureusement tout passe par le visuel avant même la musique ou autre. Donc oui, pour moi c’est important de développer ton style en tant qu’artiste. C’est méga important.
Qu’est-ce que t’évoques Lacoste ?
Il y a un lien très fort avec Lacoste à Bruxelles. En fait à l’époque quand t’avais la casquette Lacoste ou la banane Lacoste, t’étais quelqu’un. Donc moi, quand j’étais petit, je rêvais d’avoir une casquette ou une banane Lacoste et au final j’ai commencé avec la casquette. C’était la Panel 5 je crois. C’était la pièce qu’il fallait absolument avoir. Si t’avais ça chez nous avec une paire de Sebago, t’étais quelqu’un. Et puis aussi le tout premier rapport avec Lacoste c’était logiquement le tennis.
Ton avis sur cette paire T-Point ?
J’aime bien la semelle qui fait vraiment semelle de tennis. Elle est transparente, je trouve ça très cool ! Il y a pas mal de détails, c’est travaillé notamment la partie en daim. En fait, la paire est entre le streetwear et le plus classe. Les couleurs passent partout donc c’est parfait, tu peux mettre ça pour toutes sortes d’occasions.
Avec quelle pièce tu peux la porter ?
Tout dépend de l’occasion. Mais comme ça là un dimanche, jogging du brunch : t-shirt blanc, petite chemise au-dessus, véranda, jus d’orange, petit son en fond et c’est parti. Petit vinyle tout ça, avec ça on voyage directement !
Est-ce que tu aimerais t’impliquer davantage dans la mode titre personnel ou à travers Lejeune Club ?
Oui j’en parle déjà un peu. Ce sac-là, c’est un sac du club, on l’a fait en Italie. Là on est sur la première collection qui devrait sortir en juin/juillet quelque chose comme ça. C’est fait avec de la chapelure de pomme. C’est du cuir vegan. C’était ma condition quand je voulais faire le sac, j’ai dit que je voulais un truc vegan. Tu peux aussi le faire avec de la fibre d’ananas. C’est du cuir fruité !
La T-Point et l’ensemble des pièces portés par Krisy sont disponibles sur le site de Lacoste.
