Alors que certaines régions d’Amérique du Nord suffoquent, la préservation de l’environnement est plus que jamais urgente, certaines personnalités prennent enfin leurs responsabilités. C’est le cas de Drake. Celui qui a été élu artiste de la décennie par Billboard a récemment annoncé un partenariat avec Aspiration, une start-up soucieuse du climat, pour l’aider à établir un plan de voyage plus durable.
Drake, nouveau défenseur de l’environnement
Mardi dernier, la station météorologique de Lytton, près de Vancouver, a enregistré une température de 49,6 °C. Un record historique. Ce dôme de chaleur a causé près de 500 morts au Canada et une vingtaine aux États-Unis, ainsi qu’une multiplication des feux de forêt. Face à la situation climatique critique, Drake s’associe à Aspiration afin de calculer son empreinte carbone lors de ses voyages. La start-up californienne se définit elle-même comme “un nouveau type de partenaire financier qui place ses clients et leur conscience au premier plan“.
À partir des données récoltées, Drake et l’entreprise élaboreront un plan pour réduire son impact dans le cadre du programme de reforestation de la société. “C’est passionnant de s’associer à une entreprise qui a trouvé un moyen simple d’offrir à chacun la possibilité de réduire son empreinte carbone. L’approche innovante d’Aspiration pour lutter contre le changement climatique est vraiment inspirante et j’espère qu’ensemble, nous pourrons contribuer à motiver et à sensibiliser” déclare le rappeur canadien. Une initiative importante et nécessaire, surtout quand on connait la démesure de Drake, qui s’éloigne radicalement de ses nouveaux engagements.
Stars et écologie : Un engagement de façade ?
Drake rejoint une longue liste de personnalités connues qui ont soutenu cette entreprise. Parmi elles, Leonardo DiCaprio, Cindy Crawford, Kaia Gerber, Orlando Bloom et Robert Downey Jr. Mais l’engagement de stars dans le combat écologique pose question. Drake souhaite donner l’exemple à travers ce partenariat, mais il reste propriétaire d’un manoir luxueux dont on doute de l’écoresponsabilité.
Aussi, les personnalités évoluant dans le cinéma et la mode révèlent une forme de schizophrénie en étant partagées entre convictions et complicité de deux industries extrêmement coûteuses pour la planète, même si elles cherchent à se responsabiliser.
À lire aussi : Roman, théâtre, minisérie : Quentin Tarantino n’a pas fini de se réinventer