TEALER x G-Shock, une association aussi logique que réussie

À l'occasion de la collaboration événement TEALER x G-Shock, Views a eu la chance de s'entretenir avec Jeff Tealer, fondateur de la marque éponyme, et Benjamin Sousa, Communication et Brand Content Manager chez Casio.

D’un côté, la montre de la jeunesse par excellence. De l’autre, l’une des marques favorites des kids français. Il n’y a donc rien d’étonnant dans le fait de voir TEALER et G-Shock s’associer pour créer une montre ensemble. C’est en tout cas que nous ont confié Jeff Tealer et Benjamin Sousa, à l’occasion de la soirée de lancement de cette collaboration très attendue.

Views : De quand date les premiers contacts entre vous et comment cette collaboration est-elle née ?

Jeff Tealer : On avait déjà fait un projet avec G-Shock il y a deux trois ans, pour la sortie d’une montre. On avait organisé un event ensemble et non une montre en collab’ comme c’est le cas ici. Sur l’événement on avait commencé à parler de cette possibilité et trois ans après on est là. TEALER a passé un cap supérieur en tant que marque, du coup on avait envie de faire un produit premium comme une montre. On a pas le savoir-faire pour créer ça, donc on a essayé de se rapprocher d’une marque qui est dans le même ADN que nous. Tout le monde connaît G-Shock, ça nous rappelle tous notre enfance.

Cette collaboration était donc la suite logique de votre relation ?

Jeff Tealer : Oui, exactement.

Benjamin Sousa : Ça tombait bien pour nous, car nous sommes en pleine célébration des 35 ans de notre marque cette année. On voulait vraiment collaborer avec des marques de streetwear française. On a démarré l’année anniversaire avec la marque Pigalle et on la termine maintenant avec TEALER. Toujours avec la volonté de faire des choses pour les jeunes et les très jeunes.

G-Shock a déjà collaboré avec des marques de streetwear comme BAPE, ou Pigalle comme on vient de l’évoquer, est-ce que c’est important pour votre marque de s’associer à des griffes de streetwear ?

Benjamin Sousa : G-Shock s’est vraiment développée dans les années 80 aux Etats-Unis, quand la street-culture a exposé. Donc ça fait partie de l’ADN de notre marque depuis le départ. Depuis le début de la marque, il y a toujours eu des collaborations avec des artistes, des street-artistes, des rappeurs, des marques de streetwear. Il y a eu Pharrell, il y a eu Eminem, en France on a eu OrelSan… Des marques comme UNDEFEATED, Stüssy, Pigalle… Et maintenant place à TEALER.

Quel est l’objectif premier que vous avez fixé pour cette collaboration ?

Jeff Tealer : De notre côté, c’était vraiment le désir de créer un nouveau produit. C’est sûr que de collaborer avec une marque mondialement connue c’est très bénéfique pour TEALER. La partie design est venu dans un second temps, assez naturellement. Les process étaient cools, on a parlé du début de la collab’ il n’y a même pas 6 mois. Ca s’est fait très vite, on a peu besoin de 50 000 retours entre nous. Quand c’est comme ça, ça se fait naturellement et tu le ressens dans le travail de tous les jours.

Benjamin Sousa : On a une vraie volonté de donner carte blanche aux créatifs donc quand on bosse avec une marque, on leur met le produit à disposition et on les laisse un peu faire leur magie.

Avec cette collab’, on assiste à un vrai mélange des univers. La résistance aux chocs, l’étanchéité, et de l’autre côté il y a un aspect très accessoire streetwear… 

Jeff Tealer : C’est un mélange des deux, carrément. Quand tu peux te permettre de collaborer avec des gens qui font très bien des montres, c’est tout bénéfique.

Du côté de TEALER cette collaboration c’est une volonté de montrer quoi précisément ?

Jeff Tealer : On veut rentrer dans une certaine zone, on aspire à être dans la cour des grands. On vient de faire une collab’ avec Schott, maintenant on a fait G-Shock et à la fin de l’année on va faire Netflix. On est dans cette dynamique là. Les collaborations ont pris énormément de place dans le streetwear et tu ne peux pas aspirer à être une grande marque sans collaborer. L’important c’est de le faire correctement et pas de le faire juste pour le faire.

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