Le rappeur a-t-il été victime de la malhonnêteté d’une juge ? C’est ce que pense sa défense.
Condamné hier à de la prison ferme pour violation de probation, Meek Mill a été soutenu par de nombreuses personnalités du monde du hip-hop. Et les nouveaux éléments apportés aujourd’hui par son avocat risquent bien de relancer la contestation. Selon ce dernier, la juge ayant condamné Meek Mill aurait gravement bafoué la déontologie de sa profession en “franchissant plusieurs fois la ligne de bonne conduite.”
Joey Tacopina accuse en effet la juge Brinkley d’avoir exercé des pressions sur son client : “Quand elle demande à Meek Mill de quitter Roc Nation, l’une des compagnies de management les plus importante au monde, pour qu’il signe avec un manager inconnu de Philadelphie parce qu’elle a entretenu une relation personnelle avec cet homme, elle fait ce qu’aucun juge ne devrait jamais faire, à savoir, avoir un intérêt personnel dans une affaire.”
L’avocat s’interroge : “Pourquoi a-t-elle demandé à ce que son ami devienne le manager de Meek Mill au détriment de Roc Nation ? Ce n’est absolument pas convenable de la part d’un juge. Aucun juge n’a le droit de faire ça, mais elle l’a fait.” Si ils s’avèrent vrais, les faits rapportés par Joey Tacopina seraient d’une extrême gravité et remettrait totalement en perspective le verdict du procès du rappeur. C’est désormais à sa défense d’apporter des preuves irréfutables de l’implication personnelle de la juge Brinkley dans une procès qui devient de plus en plus étrange.
Dans le reste de l’actualité, Kanye West va lancer sa propre plateforme de streaming.