Notre sélection des 20 meilleurs documentaires disponibles sur Netflix

De quoi bien occuper son confinement.

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En cette triste période de confinement, tous les divertissements sont les bienvenus, d’autant plus quand ils sont accessibles sur la plus grosse plateforme de streaming vidéo. C’est pour cela que l’on vous propose cette semaine notre sélection des 20 meilleurs documentaires que vous pouvez (re)découvrir dès maintenant sur Netflix. De quoi voir et revoir des chefs-d’œuvre du genre.

Icare (2017, Bryan Fogel)

Le réalisateur Bryan Fogel, passionné de cyclisme, s’est servi de ce documentaire pour lancer l’alerte à propos de la grande supercherie du système antidopage de ce milieu. Son projet était clair : se doper en vue de participer à des compétitions amateurs et observer l’évolution de ses performances. Il s’associe alors avec Grigory Rodchenkov, directeur de l’une des agences anti-dopage russe les plus influentes, dénonçant ainsi l’un des plus gros fléaux de l’histoire du cyclisme et du sport en général. Récompensé de l’Oscar du meilleur documentaire en 2018, Icare est tout bonnement incontournable.

Icare», l'incroyable docu-thriller qui nous emmène dans les ...

Fyre: The Greatest Party That Never Happened (2019, Chris Smith)

“Le plus grand festival qui n’a jamais eu lieu.” Cette phrase résume à elle seule l’histoire absolument rocambolesque de ce festival ultra ambitieux annoncé en grande pompe en 2017, qui n’aura finalement jamais lieu faute de financement et d’organisation. Il devait réunir les plus grands rappeurs du moments et des milliers d’influenceurs dans un cadre luxueux aux Bahamas. Le résultat fut tout autre…

One of Us (2017, Rachel Grady et Heidi Ewing)

Réflexion fascinante sur ce que représente l’appartenance à une communauté, One of Us est surtout une plongée fascinante au sein de la communauté ultra-orthodoxe des juifs hassidiques de Brooklyn. Si ces derniers habitent en plein New York, ils vivent en effet en totale autarcie et selon des règles extrêmement strictes. Le documentaire réalisé par Rachel Grady et Heidi Ewing revient sur le destin de trois jeunes adultes ayant réussi à s’émanciper de ce carcan conservateur et intolérant, après avoir été victime d’abus en tous genres. Un témoignage aussi bouleversant que glaçant.

Grégory (2019, Gilles Marchand)

On pensait que tout avait déjà été dit, écrit et tourné sur l’assassinat du petit Grégory. Le plus célèbre des faits divers français a néanmoins été brillamment remis en lumière par une série Netflix diffusée l’automne dernier. En 6 épisodes, Grégory offre l’occasion de se replonger dans les méandres d’une affaire aussi incroyable que tentaculaire, qui n’est toujours pas résolue, 36 ans après les faits. Documentée avec brio, bourrée de témoignages inédits et parfaitement produite, cette création française est assurément un must-watch.

The Great Hack (2019, Jehane Noujaim et Karim Amer)

“lls ont pris vos données, puis ils ont pris le contrôle.” Teasé par ces quelques mots à la valeur prophétique, The Great Hack décrypte le scandale Cambridge Analytica/Facebook. Il est ici question de big data, ou plutôt de la vente de ces dernières. Pendant plusieurs mois, la société d’analyse de données Cambridge Analytica s’est servi de Facebook (loin d’être innocent) afin d’influencer l’élection présidentielle américaine de 2016 et le référendum sur le Brexit. Mis en scène comme un thriller, ce documentaire passionnant dévoile un constat très sombre sur les risques d’internet et de la valeur de nos données personnelles.

Hip Hop Evolution (2016, Darby Wheeler)

Lancée en 2016, la série Netflix Hip-Hop Evolution retrace l’histoire d’une culture encore jeune mais qui est pourtant déjà très riche. Centrée sur les États-Unis, elle revient aux origines du hip-hop et son évolution dans chaque décennie. Du Bronx à Harlem en passant par Los Angeles et Atlanta, Hip-Hop Evolution plonge le spectateur dans les milieux populaires américains, pour mieux nous aider à comprendre qui étaient les précurseurs de cette culture et comment elle est arrivée au sommet.

Tiger King (2020, Rebecca Chaiklin et Eric Goode)

La série réalisée par Eric Goode et Rebecca Chaiklin s’intéresse à la descente aux enfers de Joe Exotic, un propriétaire d’un zoo miteux dans l’Oklahoma. Passionné de “big cats”, en l’occurence des tigres, Joe est gay, polygame, chanteur de country, passionné par les armes à feu et arbore un mulet en guise de coupe de cheveux. Aussi paranoïaque que flamboyant, Joe Exotic se retrouve accusé du meurtre de Carole Baskin, son ennemie jurée, qui dirige une association de défense de la cause animale. Si l’enquête autour de la culpabilité de Joe se révèle intéressante, cette série Netflix offre ses plus grands moments grâce à ses nombreux intervenants, qui semblent tout droit sortis de l’imagination des meilleurs scénaristes hollywoodiens. Une photographie ahurissante de l’Amérique White Trash.

Betting on Zero (2016, Ted Braun)

Géant mondial de la nutrition, Herbalife est pourtant une entreprise extrêmement sulfureuse. De nombreux économistes l’accusent en effet d’être basé sur le plus grand système pyramidale au monde. Betting on Zero s’intéresse ainsi à la guerre médiatique qui oppose les cadres de la société américaine au milliardaire Bill Ackman, ce dernier cherchant à prouver qu’Herbalife est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’économie américaine. Alternant les révélations fracassantes et les leçons d’économie, ce documentaire complexe expose au grand jour les dérives du capitalisme forcené et son impact sur les consommateurs.

Wild Wild Country (2018, Maclain et Chapman Way)

Si la série-documentaire Wild Wild Country n’existait pas, il serait difficile de croire en l’histoire qu’elle raconte. Cette création originale Netflix revient en effet sur l’ascension de la secte menée par le gourou Bhagwan Shree Rajneesh, installée dans l’Ohio dans les années 80 et qui débouchera sur une attaque bioterroriste de grande ampleur. Manipulation mentale, scandales financiers, faits divers sordides, Wild Wild Country possède tous les ingrédients pour captiver le spectateur. Mais outre son caractère intrinsèquement décalé, cette série est surtout une plongée glaçante dans l’univers des sectes et des cultes, qui fleurissent toujours aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

Last Chance U (2016, Greg Whiteley)

Si Netflix propose de nombreux documentaires sportifs de qualité, Last Chance U est peut-être le meilleur. La série créée par Greg Whiteley dépasse en effet assez largement le cadre du sport, pour s’intéresser aux trajectoires brisées de jeunes joueurs de football universitaire. Les quatre saisons de la série permettent de suivre le quotidien de deux équipes, bien différentes en terme de moyen, mais unies par un objectif commun : permettre à des joueurs prometteurs, mais ayant commis des erreurs de vie, de revenir au plus haut niveau. Porté par une galerie de personnages terriblement attachants et magnifiquement produite, Last Chance U est l’une des séries les plus addictives du catalogue de la plateforme.

Making a Murderer (2015, Laura Ricciardi et Moira Demos)

Ce thriller-documentaire nous embarque dans une affaire judiciaire aux multiples rebondissements. On suit alors l’histoire de Steven Avery, accusé et condamné pour meurtre seulement deux ans après avoir écopé d’une peine de 18 ans de prison. Sur fond de complot judiciaire et d’enquêtes passionnantes, Making a Murderer est encore une référence dans le genre du documentaire True Crime.

Formula 1: Drive to Survive (2019, James Gay-Rees, Paul Martin et Sophie Todd)

Dans cette série-documentaire, les spectateurs suivent les pilotes et les écuries durant la saison 2018, puis 2019 de Formule 1. Très appréciée par la critique et les fans, ce format permet d’humaniser les acteurs d’un sport trop méconnu et souvent mal perçu, mais aussi de comprendre son aspect technique et stratégique au-delà des stars que sont Lewis Hamilton et Sebastian Vettel par exemple. Et si les écuries Ferrari et Mercedes ne sont pas présentes dans la saison 1, l’erreur est corrigée dans la saison 2 sortie plus tôt cette année.

Don’t F**k With Cats (2019, Mark Lewis)

Arrêté en 2012 à Berlin, Luka Rocco Magnotta est également connu comme le “Dépeceur de Montréal.” Le documentaire en trois parties Don’t F**k With Cats revient sur la traque de ce meurtrier canadien, notamment à travers le témoignage des lanceurs d’alerte ayant repéré les exactions de Luka sur les réseaux sociaux. Une fresque fascinante sur une chasse à l’homme virtuelle, menée d’une main de maître par des civils se revendiquant comme de simples geeks. À l’inverse, Don’t F**k With Cats expose également les ravages du net sur un esprit malade comme celui de Magnotta. De par son thème et son contenu souvent perturbant, ce programme est à déconseiller aux âmes sensibles.

Killer Inside : The Mind of Aaron Hernandez (2020, Geno McDermott)

Inculpé pour meurtre en 2013, Aaron Hernandez n’est pas un accusé comme les autres. Receveur star des New England Patriots et cible favorite de Tom Brady, le jeune homme alors âgé de 23 ans est alors l’une des étoiles montantes de la NFL. Son destin sera finalement tout autre, Hernandez ayant fini par se suicider dans sa cellule en 2017, après avoir été condamné à une peine de prison à perpétuité. Killer Inside : The Mind of Aaron Hernandez revient sur la trajectoire de vie tragique de cet athlète déchu, entre drames familiaux, addictions, relations avec la pègre, double vie et homosexualité refoulée.

Jim & Andy (2017, Chris Smith)

Souvent réduit à ses rôles de personnages loufoques et exubérants, Jim Carrey est pourtant l’un des acteurs les plus fascinants de sa génération. Véritable monstre de travail et d’investissement émotionnel, le comédien américain est décrypté avec finesse dans l’excellent Jim & Andy. Comme son titre l’indique, ce documentaire revient en longueur sur l’interprétation d’Andy Kaufman par Carrey dans le film Man on the Moon. Tellement impliqué et bouleversé par le fait de jouer son idole absolue, Jim Carrey était alors progressivement “devenu” Andy Kaufman, aboutissant sur la plus grande prestation de sa carrière. Ou comment un acteur peut repousser les limites de la comédie.

Senna (2011, Asif Kapadia)

Véritable icône de la course automobile, Ayrton Senna possède une carrière fascinante et un destin tragique. Et c’est exactement ce que met en lumière cet excellent documentaire sorti en 2011. Construit à base de nombreuses images inédites, Senna est avant tout une oeuvre destinée au grand public plus qu’aux adeptes de Formule 1. Et cela se ressent via une approche relativement accessible. À noter l’importance de son duel avec le français Alain Prost au sein de ce documentaire, ce qui se charge de nous rappeler à quel point les grandes rivalités font les grandes carrières.

De Palma (2015, Noah Baumbach et Jake Paltrow)

On lui doit des classiques du septième art comme Scarface, Phantom of the Paradise, Mission Impossible ou encore Les Incorruptibles. Considéré comme l’un des très grands réalisateurs de son époque, Brian de Palma demeure pourtant un personnage mystérieux et décrié. Le documentaire mis sur pied par Noah Baumbach et Jake Paltrow permet néanmoins de revenir sur l’influence et l’héritage artistique du réalisateur new-yorkais, qui prend ici la parole comme jamais auparavant. Produit par A24, ce qui est souvent un gage de qualité, ce documentaire devrait ravir les amateurs de cinéma.

Sunderland Till I Die (2018, Ben Turner)

En 1863, le sport le plus populaire du monde est né en Angleterre. Un siècle et demi plus tard, nous connaissons tous l’importance que le football a eu dans l’histoire de nos sociétés. Et quelle place il occupe encore aujourd’hui dans le cœur des gens. Né dans les milieux populaires, le football est parfois la seule échappatoire pour des villes entières, victimes d’une trop grande précarité. Sunderland Till I Die retrace ainsi la passion sans faille des habitants de la ville du nord de l’Angleterre pour leur club, et ce malgré les nombreuses déceptions sportives.

Stop At Nothing (2014, Alex Holmes)

Longtemps considéré comme l’un des plus grands cyclistes de l’histoire, Lance Armstrong est aussi et surtout le coeur d’un empire du dopage moderne. Si de 1999 à 2005 l’américain remporte 7 Tours de France, il se joue dans le même temps des contrôles anti-dopage et repousse les limites de la triche sportive. Stop At Nothing nous montre les rouages d’une supercherie sans précédent, portée par la volonté d’un homme prêt à tout pour gagner.

Losers (2019, Mickey Duzyj)

La mini-série Losers insiste sur un point trop souvent sous-estimé dans le sport : l’importance de l’échec. Ces histoires, parfois tout bonnement incroyables, démontrent à quel point certains échecs cruels ont marqué la vie des sportifs en question. La série a en tout cas le mérite de s’attarder sur des perdants que l’histoire a oublié.

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