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Dix projets sortis cette année qui sont parfaits pour être écoutés au soleil cet été

Des indispensables des playlists estivales.

La période estivale s’associe forcément à des sonorités particulières. Plus festifs, plus chaleureux, plus lumineux, les morceaux ou les albums dit “d’été” possèdent des caractéristiques assez facilement perceptibles, et pourtant pas si évidentes à maîtriser sans tomber dans la caricature. Sans ordre particulier, (re)découvrez 10 albums sortis en 2020 qui seront des alliés parfaits pour les semaines à venir.

SahBabii, Barnacles

Flows élastiques, productions originales, morceaux excentriques, la musique de SahBabii ne manque vraiment pas de qualité, même si elle est loin de se cantonner à l’été. Pour autant, écouter sous le soleil le tout fraichement sorti Barnacles s’apparente à une excellente idée, en tout cas au vu de la qualité du projet. Pour SahBabii, cet album est clairement l’occasion de faire étalage de tout son talent mais aussi, on l’espère, de franchir un cap dans sa reconnaissance auprès du grand public, chose qui serait amplement méritée au vu de la qualité de sa musique. En attendant, Barnacles vous est chaudement recommandé pour cet été 2020.

https://open.spotify.com/album/1oETzMX4n5eWGZhrBbjNgw?si=hqwT5jJNQXyLd9Dxa9cY-w

OBOY, Mafana

Un an après son premier album OMEGA qui avait rencontré un joli succès commercial et critique, OBOY a signé son retour vendredi dernier avec un nouvel EP. Intitulé Mafana, ce projet confirme l’ouverture musicale d’OBOY vers un son plus grand public et toujours plus efficace. Forts de quelques refrains entêtants sur des productions ensoleillées, Mafana s’affirme comme un allié de choix cet été.

Kota The Friend, EVERYTHING

Il a beau être de Brooklyn, c’est bien de Los Angeles que la musique de Kota The Friend semble être originaire. Apaisé, doux et chaleureux, le style de Kota The Friend est idéal pour être écouté un week-end où le soleil est bien présent. Avec des morceaux comme “Summerhouse”, “Mi Casa” ou encore “Morocco”, Kota The Friend signe l’un des albums les plus savoureux de cette première moitié d’année 2020. Résolument feel good.

Muddy Monk, Ultra Tape

Entre l’électro, la pop ou encore le rap se trouve la musique hybride et diablement efficace du suisse Muddy Monk. Une mixité qu’il étale à nouveau avec son tout récent EP Ultra Tape qui s’avère de grande qualité, à l’image d’une intro aérienne et épique intitulée “Encore un peu.” Si elle sonne parfois comme la bande-originale d’un film futuriste, la musique de Muddy Monk est également une soundtrack idéale pour les beaux jours.

Mozzy, Beyond Bulletproof

Sorti le même jour que la compilation Dark Lane Demo Tapes de Drake, l’album Beyond Bulletproof de Mozzy n’a évidemment pas reçu la même couverture médiatique. Pourtant, ce dernier projet en date du taulier de Sacramento est une superbe synthèse de son gangsta rap, celui dans lequel ses productions peuvent appeler à l’introspection tout comme faire trembler les murs. Capable de rapper des mantras tout comme des histoires de rue beaucoup plus terre à terre, Mozzy signe ici un album résolument californien. Et il en faut toujours au moins un pour passer un été digne de ce nom.

Triplego, Twareg

Le duo de Montreuil a lui aussi fait son retour la semaine dernière, après une très belle année 2019 où Sanguee et Momo Spazz ont sorti deux albums réussis : Machakil et Yeux Rouges. Triplego dévoile ainsi l’EP Twareg où l’on retrouve une ambiance plus propice aux beaux jours qu’à l’habituel, bien aidé toutefois par des influences exotiques qui ne datent pas d’hier.

Meryl, Jour avant caviar

Si elle s’est originellement fait une place dans l’industrie grâce à ses toplines, Meryl s’est aujourd’hui affirmée comme une artiste solo établie, bien aidée par son solide projet Jour avant caviar sorti le 21 février dernier. Complètement adapté aux beaux jours, cet album est un manifeste du sens du rythme et de la mélodie que possède Meryl, elle a qui déjà signé quelques titres marquants à l’image de “La Brume” et “Béni”.

Kehlani, It Was Good Until It Wasn’t

Sorti en mai dernier, It Was Good Until It Wasn’t marquait le retour de la chanteuse d’Oakland et on retrouvait pour l’occasion son R&B dans lequel la jeune femme se livre sans compter. Capable de signer des hymnes universels mais surtout douée d’une très belle voix, Kehlani nous offre ici un projet très humain qui confirme tout son talent.

Gunna, Wunna

En totale maîtrise de sa formule, Gunna propose avec Wunna le projet le plus abouti de sa carrière tant il en est un bon résumé des dernières évolutions sonores d’Atlanta. Entêtants au possible et formant un tout très cohérent musicalement, les morceaux de Wunna sont probablement ce que le rap américain a proposé de plus efficace cette année. Là encore avec Gunna, on prend rarement une claque à la première écoute mais on se retrouve, sans véritablement s’en rendre compte, rapidement accroc à certains titres qui résonnent en tête tel des slogans.

Tame Impala, The Slow Rush

L’entité Tame Impala, emmenée par le musicien multi-instrumentiste Kevin Parker, a brillamment su dépoussiérer le rock psychédélique ces dernières années. À tel point qu’il en est désormais pratiquement l’unique symbole. Et à l’image de la qualité assez exceptionnelle de la discographie du groupe de Kevin Parker, leur dernier album The Slow Rush sorti cette année n’a franchement pas déçu. Pour varier un peu du rap et du R&B, The Slow Rush s’annonce comme un indispensable lors de douces nuits estivales.

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