Canal+ annonce la suppression du Grand Journal

« Canal+ remercie chaleureusement les équipes du Grand Journal qui travaillent à de nouveaux projets d’émissions », indique la chaîne cryptée dans un communiqué, dans lequel elle annonce l’arrêt définitif de l’émission pour le 20 mars.

Dans ce communiqué, Canal+ annonce ainsi libérer de la place pour diffuser plus de cinéma à l’antenne. Au final, c’est principalement une suppression claire et nette du Grand journal qui est à retenir ici. Les rumeurs de suppression allaient d’ailleurs bon train ces derniers jours, la fin de l’émission phare de la chaine est donc actée. Le Grand journal, qui fut pendant de nombreuses années le talk-show le plus regardé de France et un modèle pour la concurrence disparaitra donc des antennes le 20 mars. Chaque jour de la semaine, Canal+ diffusera dès cette date un film à partir de 17h40, une nouvelle case cinéma remplaçant ainsi « LGJ ».

La case en clair de Canal démarrera à 19h30, avec le Gros journal de Mouloud Achour, le Petit journal de Cyrille Eldin ou encore Le Journal du cinéma, Catherine et Liliane ou la nouvelle version aseptisée des Guignols. Les équipes du Grand journal travailleraient sur un nouveau projet pour la saison prochaine. La transition entre Antoine de Caunes et Maïtena Biraben, l’an dernier, avait notamment été compliquée à cause du court timing dans lequel les équipes de cette dernière avaient dû préparer la nouvelle version du talk-show, adaptée cette année par Victor Robert. La chaîne cryptée souhaiterait donc donner plus de temps aux équipes de production afin de revenir la saison prochaine avec un nouveau format et un nouveau concept.

Le Grand journal avait été lancé en 2004 par Michel Denisot et était devenue pendant plus de 10 ans la figure de proue de Canal+, faisant de la case en clair du groupe un incontournable du PAF. Peu à peu, le modèle est devenu moins efficace, chaque changement de présentateur conduisant à un effritement de l’audience un peu plus important. Cette saison, l’émission présentée par Victor Robert tournait très souvent autour des 100 000 téléspectateurs, contre parfois jusqu’à 4 millions du temps de Michel Denisot.