Les derniers bad boys du football

Dans un sport qui se veut de plus en plus lisse, quelques derniers mauvais gars assumés subsistent. Views rend aujourd’hui hommage aux pires d’entre eux. 

Pepe

Un incontournable des classements des joueurs les plus détestés par les fans. Capable d’être un véritable boucher, Pepe n’en demeure pas moins l’un des meilleurs du monde à son poste. Il suffit de se remémorer l’Euro stratosphérique qu’il a réalisé. Malgré tout, Pepe ne sera jamais dissocié de son image de joueur violent. L’homme qui avait délibérément marché sur la main de Lionel Messi lors d’un des nombreux Clasico de 2012 s’est tout de même un peu calmé depuis. C’est sous les ordres de Mourinho que le portugais aura montré sa face la plus sombre. Doit-on vraiment s’en étonner ?

Joey Barton

Dérangé pour les uns, complètement cinglé pour les autres, Joey Barton aura connu une carrière émaillée d’actes plus violents les uns que les autres. Après avoir failli causer la perte d’un oeil à Ousmane Dabo en le tabassant, il se bat contre plusieurs badauds quelques mois plus tard complètement bourré dans les rues de Liverpool. Il fera un court séjour en prison en 2007, ce qui ne le changera absolument pas. N’oublions pas que lors de son passage à Marseille, Joey manque les 10 premiers matchs de la saison car il doit encore purger une suspension infligée par la Fédération Anglaise. La raison ? Un coup de poing sur Tévez et un coup de genou sur Agüero. Lors du même match.

Nigel de Jong

Cela restera comme l’une des images les plus marquantes de l’histoire des finales de Coupe du Monde. En enfonçant sa semelle dans la cage thoracique de Xabi Alonso, Nigel De Jong a prouvé au monde entier qu’il n’avait pas froid aux yeux. Il brisera également les jambes d’Hatem Ben Arfa lorsque ce dernier évoluait à Newcastle et celle de Stuart Holden, international américain. Surnommé “La Tondeuse” lorsqu’il évoluait à Hambourg, le néerlandais est un joueur d’une violence rare, dépassant très souvent la limite. Il joue aujourd’hui à Galatasaray. On ne doute pas de l’amour du bonhomme pour les derbys rugueux contre Fenerbahçe.

Thomas Müller

Peu de joueurs portent le champion du monde allemand dans leur coeur. Simulateur connu et extrêmement arrogant, Thomas Müller est en quelque sorte l’un des derniers représentants du football allemand d’antan, constitué de bad boys que l’on adorait détester. Doté d’un style de jeu inimitable, Müller passe un temps non négligeable de ses matchs à râler auprès de qui il peut et à se plaindre de tout et n’importe quoi. Il n’en demeure pas moins un joueur exceptionnel, notamment meilleur buteur du mondial 2014. Interrogé sur cette performance par une journaliste, Thomas répondit avec simplicité : “Je m’en bats les couilles, on est champion du monde”.

Diego Costa

Le brésilien d’origine a toujours justifié son jeu violent et physique en répétant qu’il a appris à jouer dans la rue. L’international espagnol est en effet un attaquant que peu de défenseurs apprécient croiser. Jamais avare en coups, insultes et provocations, Diego Costa est haï par l’Europe entière. Façonné par Diego Simeone à Madrid, puis par José Mourinho à Chelsea, Diego Costa a été élevé à bonne école. Redoutable devant le but, Diego Costa est l’un des top buteurs européens. Malgré tout, son comportement très souvent plus que limite l’empêche d’être respecté loin de Stamford Bridge. Jouer pour l’équipe la plus détestée d’Angleterre ne joue pas non plus en sa faveur.

Zlatan Ibrahimovic

Les mauvaises langues diront que même beaucoup de ses coéquipiers ne supportaient pas de jouer avec lui. Râleur, crâneur et arrogant, Zlatan est un personnage unique dans le paysage footballistique. Lors de son passage dans l’hexagone, il se sera fait quelques bons amis, notamment du côté de l’arrière-garde de Saint-Etienne. Les arbitres du championnat de France n’étaient pas en reste, ces derniers ayant amené le Z à dire que notre pays ne méritait pas sa présence ! Pour la question du pays on a des doutes, mais une chose est sûre : la Ligue 1 était bien trop petite pour l’égo démesuré du natif de Malmö.

Luis Suarez

Par où commencer au moment d’attaquer le cas de l’uruguayen ? Entre sa fâcheuse tendance à mordre ses adversaires, ses insultes racistes à l’encontre de Patrice Evra, son but de la main face au Ghana lors de la Coupe du Monde 2010, ses coups de sang, ses provocations et son goût pour la tricherie, Luis Suarez est un sacré client. Compétiteur de tout les instants, le barcelonais perd trop souvent son calme sur le terrain. Il n’en demeure pas moins l’un des meilleurs artificiers de la planète. Le cannibalisme a de beau jour devant lui.

Ils auraient pu figurer dans cette liste : Emir Spahic, John Terry, Lorik Cana, Lee Cattermole…