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Les 5 défilés qui ont retenu notre attention à la Fashion Week de Milan

Avec notamment Prada et Diesel.

Encore dominé par le digital, contexte sanitaire oblige, la Fashion Week de Milan se termine officiellement aujourd’hui. L’occasion de faire le point sur les temps forts de ce rendez-vous de la mode italienne.

Prada :

Même si le footwear n’est pas adapté dans chacune des tenues, Raf Simons et Miuccia Prada nous emmènent à la plage. Leur plage, en Sardaigne, où la marque s’engage dans la restauration des écosystèmes marins. Pour y accéder, un tunnel rouge, symbolisant le chemin vers un idéal, vers l’espoir, ou tout simplement vers de magnifiques buckets hats et autres “skorts” qui ont marqué ce défilé digital.

Dhruv Kapoor :

Enfant de la mode milanaise, passé par l’institut Marangoni et par les bureaux créatifs de Etro avant de rentrer prendre d’assaut l’Inde, le natif de New Dehli est revenu sur ses terres d’adoption pour délivrer une collection pleine d’énergie et d’émotions, avec toute l’innocence de ses juxtapositions, illustrations et motifs si particuliers.

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DIESEL :

Glenn Martens, fondateur de Y/Project, dévoilait ses toutes premières créations textiles depuis sa nomination à la tête de Diesel. Sans surprise, un travail énorme fourni sur l’utilisation du denim, de ses formes, de ses délavages et de ses imprimés. Le jean, au service du fun, d’une génération et d’une vision complètement nouvelle de ce matériau souvent réduit à ses utilisations primaires.

HAN KJØBENHAVN :

Le prince de Copenhague s’invitait à Milan pour y confirmer son ascension fulgurante dans le textile et dans une frange plutôt accessible du prêt-à-porter de Fashion Weeks. Il prouve encore qu’il comprend les codes de sa génération et sait délivrer ses produits textiles aussi bien que l’eyewear qui a fait sa réputation. Ceci au travers d’un magnifique film de campagne qui entraine son mannequin, ses volumes, ses contrastes, au coeur d’une ville fantôme post-apocalyptique.

Ermenegildo Zegna :

Le ghost-producteur des plus grandes enseignes italiennes a fait étalage de tout son savoir-faire et de sa connaissance des matériaux pour délivrer une subtile collection, élégante, actuelle et minimaliste. Se voulant accessible, elle proposait sur les chemins de son labyrinthe végétal, des créations puissantes et raffinées qui méritent d’être observées de plus près.

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