

@Galerie Véro-Dodat
Décomposer le mouvement. Le répéter, encore, inlassablement. Jusqu’à la perfection.
Ce travail stakhanoviste est l’essence même du danseur. Salif Gueye est l’un d’eux. Icône des réseaux sociaux, où ses chorégraphies millimétrées sont scrutées par des dizaines de millions de fans, le jeune homme de 27 ans accorde une importance particulière au style.
Pour Views et Louboutin, il incarne aujourd’hui l’ASTROLOUBI, une sneaker montante, qui rappelle l’âge d’or de la culture hip-hop et du basketball des années 90.
C’est dans la galerie Véro-Dodat, qui héberge l’historique boutique de Christian Louboutin, que le danseur parisien partage son art.
Une prestation aérienne, onirique, en forme de trait d’union entre la tradition de la maison française et les influences plurielles de Salif.
Décomposer le mouvement. Le répéter, encore, inlassablement. Jusqu’à la perfection.
Ce travail stakhanoviste est l’essence même du danseur. Salif Gueye est l’un d’eux. Icône des réseaux sociaux, où ses chorégraphies millimétrées sont scrutées par des dizaines de millions de fans, le jeune homme de 27 ans accorde une importance particulière au style.
Pour Views et Christian Louboutin, il incarne aujourd’hui l’ASTROLOUBI, une sneaker montante, qui rappelle l’âge d’or de la culture hip-hop et du basketball des années 90.
C’est dans la galerie Véro-Dodat, qui héberge l'historique boutique de la marque aux semelles rouges, que le danseur parisien partage son art.
Une prestation aérienne, onirique, en forme de trait d’union entre la tradition de la maison française et les influences plurielles de Salif.
Rencontre.
Peux-tu te présenter ?
Je m'appelle Salif, j'ai 27 ans et je danse depuis l'âge de trois ans.
Que symbolise la danse pour toi ?
C’est une forme de liberté, d'expression et de bonheur.
Tu te sens libre quand tu danses ?
Ça me permet de faire ce que j'aime. Je pense que c'est quelque chose où on délivre une partie de notre histoire. On se surprend nous-même en allant là où on n'était jamais allé auparavant, uniquement à travers notre corps et son expression. Parfois j’oublie tout ce qu'il y a autour de moi, c'est uniquement mon esprit et la musique. C’est pour ça que je dis qu'il y a une forme de liberté. Même si on danse avec nos problèmes de vie, notre amour pour cet art, tout ce qui va graviter autour de ça, dans ton cerveau il y a aussi ce moment-là de liberté, où on oublie tout ce qu'il y a autour de nous pour qu’on se laisse emporter.
Pourquoi as-tu commencé à danser ?
Ma mère m'avait mis devant une VHS de clips de Michael Jackson. Dès que j'ai vu Michael Jackson sur scène, je suis resté scotché, comme un enfant qui regarde un dessin animé. Ça m’a marqué. Pourquoi je suis resté devant ? Pourquoi je regardais tous les pas, tous les détails de l'artiste ? C’est ça qui a fait que j'ai commencé, ça m'a plu directement et j'ai su assez tôt que je voulais être danseur.
Tu dirais que Michael Jackson a été ta plus grande influence ?
C’est un artiste qui était complet dans tout ce qu'il touchait. Je me suis demandé : qu'est-ce qui fait que Michael Jackson est Michael Jackson ? En interview, répétait toujours qu’il fallait décortiquer les artistes et s’inspirer des meilleurs pour devenir meilleur soi-même. C’est resté dans ma tête, j'ai tout de suite regardé ses références.
On retrouvait qui dans ses références qui sont également devenues les tiennes ?
Fred Astaire, Sammy Davis Junior, James Brown… Tous ces grands artistes, qui, au-delà de la musique, étaient également des pionniers en tant que danseurs. Même le mime Marceau, c’est quelqu’un qui m’a énormément inspiré. Ensuite, je me suis dirigé vers le hip-hop, où j’ai tout de suite flashé sur les Twins (Larry et Laurent Bourgeois) qui m'ont vraiment donné une ouverture, un autre univers. Ils m'ont autant inspiré que Michael Jackson.
Comment est-ce que ces influences plurielles t’ont façonnées ?
Quand j’ai maîtrisé l'univers de Michael Jackson, j'ai commencé à regarder ce qu'il y avait autour du hip-hop. Ensuite, j'ai continué avec les films, les dessins-animés, notamment pour parfaire les expressions du visage. J’ai réussi à mixer tout ça et à créer Salif.
Le Salif qui danse maintenant prend-il toujours autant de plaisir en dansant que le Salif enfant ?
C’est ce qui fait ma réussite. Je garde toujours cette passion, depuis le premier jour. J’aime danser, j’aime divertir les gens. Le fait que ce soit mon activité préférée me permet de tout le temps me renouveler, de toujours chercher à faire quelque chose de plus grand que ce j’ai déjà fait.
C’est un challenge ?
Bien sûr. Ma danse varie parce que la musique sera différente, les vêtements seront différents, la prestation sera forcément aussi différente. Après, il y a des choses qui reviennent toujours parce que j’aime mettre ma positivité en avant. Je pense que c’est une grande part de ma réussite, cette simplicité qui fait qu’il n’y a pas besoin de se plier en quatre pour être grand, mais juste d’être vrai avec ses émotions.
Tu arrives à transmettre cette positivité quand tu danses ?
Les gens le ressentent directement à travers mes prestations. C’est ce que j’essaie de mettre en avant parce que c’est la plus belle chose que l’humain peut connaître. La positivité, c’est quelque chose qui peut nous pousser à aller de l’avant, peu importe ce qui arrive devant nous. On peut franchir n’importe quel obstacle. Ça ne sert à rien de se lamenter et d’être triste pendant longtemps, il faut toujours essayer de trouver une issue. La mienne, c’est la danse, c’est ce qui me stimule chaque jour.
Astroloubi Mid en cuir de veau et gomme, coloris White Loubi – Christian Louboutin
