Au cœur de la Fashion Week Hommes : Jour 1

Views vous emmène au sein de la semaine de la mode parisienne pour les défilés des collection hommes automne-hiver 2017. Et la ville de la mode a tenu ses promesses en commençant cette semaine en beauté.

#1 LUCIEN PELLAT-FINET

Le défilé LUCIEN PELLAT-FINET entame cette fashion week dans une atmosphère simple et cosy, modestement et fonctionnellement, à l’image de la marque. Une véritable envie de modernité à travers des choix artistiques novateurs s’en dégagent.

© Graig LaBranche
© Graig Labranche

 

© Graig Labranche
© Graig Labranche

#2 ICOSAE

Le show ICOSAE prend place en ce 18 janvier dans la boîte de nuit du Wanderlust. Nous redécouvrons une collection brute, mettant en valeur l’homme avec des coupes tranchées mais délicates. Nommée “blood is thicker than water”, cette collection conte à travers un assemblage visuel les secrets et scandales de famille. Un vent de rebellion souffle, ressenti par le public avec le pas des bottines militaires Doc Martens contre le béton de la boîte. Le fil directeur est l’asymétrie, les détails des coupes, l’accessoire, mais surtout les matériaux précieux qui contrastent avec des coupes parfois sobres et strictes. Un défilé court mais cohérent, privilégiant la qualité à la quantité.

© Courtesy of Totem Fashion
© Jérémie Ben Hamou
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© Jérémie Ben Hamou
© Courtesy of Totem Fashion
© Jérémie Ben Hamou
© Courtesy of Totem Fashion
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#3 Y/PROJECT

Pour le défilé de cette marque montante, tout le gratin de la mode était rassemblé ce mercredi après-midi dans la mythique boîte de nuit du Globo. Nommé “The Real Slim Shady” accompagné de l’image de Napoléon Bonaparte, ce défilé est dans la continuité de la dernière collection femme. L’androgynie au centre de la collection, des mannequins femmes se mélangeaient aux démarches viriles, un mix de genres déconcertant et harmonieux. Un jeu sur les formes, des coupes uniques, une rétrospective évidente vers les années 80 arpente le club sur un remix de Keith Ape et des basses marquées. Symbole du maximalisme: les jeans sont oversize, s’entassant sur les mollets, les chemises sont en satin, des lanières trainent, des épaules sont élargies par le tissu. Un défilé à la hauteur des attentes du public, malgré le grouillement des grands noms de la mode.

© Kopeto
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#4 WALTER VAN BEIRENDONCK

“ZWART”. Voilà la surprise que nous propose Walter Van Beirendonck. Une explosion de cultures qui démarre sur des percussions. Rideau. La salle découvre au beau milieu du XVIème arrondissement une performance primale du groupe africain Seidä Pass. Une collection-collaboration entre Walter mais aussi des artistes pour la confection des foulards qui couvraient le visage des mannequins, créant une aura d’anonymat et de mystère. Le maquillage de la célèbre Inge Grognard souligne le pot pourri de couleurs. Une collection finement ciselée autour de la chasse, composée de matières classiques telles que la laine. Les motifs sont récurrents: le loup est partout, et les couleurs vives contrastent avec des bottes militaires, alliant excentricité, élégance et style. Un véritable choc visuel qui clôt notre journée, laissant le public et la rédaction bouche-bée.

© Kopeto
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© Jeremie Ben Hamou
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© Jeremie Ben Hamou
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© Jeremie Ben Hamou
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© Jeremie Ben Hamou
© Jeremie Ben Hamou
© Jeremie Ben Hamou
© Jeremie Ben Hamou
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Rendez-vous dès demain pour l’épisode 2.

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