Félix Auger-Aliassime, l’engagement au cœur du jeu

Félix Auger-Aliassime, l’engagement au cœur du jeu

Félix Auger-Aliassime, l’engagement au cœur du jeu

Souvent érigé comme le futur du tennis mondial, Félix Auger-Aliassime aborde un tournant de sa carrière de sportif. Après plusieurs années extrêmement prometteuses marquées par plusieurs échecs successifs en finale de 9 tournois, pourtant fondateurs. En effet, à seulement 21 ans, Félix Auger-Aliassime a remporté son premier titre à Rotterdam, confirmant enfin les espoirs placés en lui depuis son plus jeune âge.

À Roland-Garros, le canadien a même failli écrire l’histoire du tournoi, lors d’un combat acharné contre la légende espagnole de la terre battue parisienne Rafael Nadal, en devenant seulement le troisième joueur de l’histoire à battre Nadal Porte d’Auteuil. Poussant celui qui a déjà gagné le tournoi à 13 reprises, Auger-Aliassime a finalement dû céder, gardant pourtant des enseignements majeurs pour le tournoi de Wimbledon, qui commencera dès le 27 juin prochain.

Souvent érigé comme le futur du tennis mondial, Félix Auger-Aliassime aborde un tournant de sa carrière de sportif. Après plusieurs années extrêmement prometteuses marquées par plusieurs échecs successifs en finale de 9 tournois, pourtant fondateurs. En effet, à seulement 21 ans, Félix Auger-Aliassime a remporté son premier titre à Rotterdam, confirmant enfin les espoirs placés en lui depuis son plus jeune âge.

À Roland-Garros, le canadien a même failli écrire l’histoire du tournoi lors d’un combat acharné contre la légende espagnole de la terre battue parisienne Rafael Nadal, en devenant seulement le troisième joueur de l’histoire à battre Nadal Porte d’Auteuil. Poussant celui qui a déjà gagné le tournoi à 13 reprises, Auger-Aliassime a finalement dû céder, gardant pourtant des enseignements majeurs pour le tournoi de Wimbledon, qui commencera dès le 27 juin prochain.

À l’occasion d’un événement organisé par adidas, au Tennis de la Cavalerie, dans le 15ème arrondissement de Paris, Félix Auger-Aliassime a découvert un court entièrement immergé sous les océans. Grâce à de nombreux projecteurs et des effets sonores, adidas et l’organisation environnementale Parley vise à sensibiliser le public à la pollution dans les océans. Dans le cadre de cette opération Run for the Oceans, adidas lutte contre la pollution plastique en permettant à tous de lier leur activité sportive à leur engagement social. En effet, pour 10 minutes de sport effectué, adidas et Parley s’engagent à nettoyer l’équivalent d’une bouteille en plastique sur les plages et les littoraux (tous les informations sont à retrouver ici).
Dans le cadre de cette opération, Views a pu échanger avec Félix Auger-Aliassime pour parler de son sport, de sa vie et de son engagement pour des causes sociétales.

Après avoir connu ton premier titre cette année, as-tu la sensation de t’être délesté d’une pression ?

C’est évident que c’était un poids sur mes épaules, de sentir que je pouvais gagner ce premier tournoi après avoir échoué plusieurs fois en finale. Je suis toujours dans la même configuration qui consiste à constamment m’améliorer. C’est réellement ce que j’aime dans le sport, cette perpétuelle de l’excellence. Et c’est un processus qui est sans fin.

Après avoir connu ton premier titre cette année, as-tu la sensation de t’être délesté d’une pression ?

C’est évident que c’était un poids sur mes épaules, de sentir que je pouvais gagner ce premier tournoi après avoir échoué plusieurs fois en finale. Je suis toujours dans la même configuration qui consiste à constamment m’améliorer. C’est réellement ce que j’aime dans le sport, cette perpétuelle de l’excellence. Et c’est un processus qui est sans fin.

Il faut toujours garder à l’esprit que si on a la possibilité des actions qui vont aider notre planète, il faut le faire.
Félix Auger-Aliassime
il faut toujours garder à l’esprit que si on a la possibilité des actions qui vont aider notre planète, il faut le faire.
Félix Auger-Aliassime

En parallèle de ton tournoi à Roland-Garros, tu participes à l’opération Run for the Oceans, organisée conjointement par adidas et Parley, peux-tu nous parler de ton envie de t’engager pour des causes sociétales ?

Premièrement, parce que j’ai la possibilité de le faire. On a tous la possibilité de s’engager par n’importe quel moyen dans la société, comme j’ai pu le faire au Togo, où j’essaie d’apporter mon soutien à la jeunesse et à l’éducation. J’ai toujours eu une envie de m’impliquer au-delà de ce que je fais dans la vie. La cause des océans, défendue par adidas, c’est aussi une cause qui me tient à cœur, c’est par ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu m’associer avec adidas à la base. On sait que le gaspillage et le plastique dans les océans est un vrai fléau d’aujourd’hui, alors je suis content de contribuer à cette cause.

Quelles sont les causes qui te tiennent particulièrement à cœur ?

On est tous conscients et impliqués dans ce qui arrive à l’environnement. Même si je pense que l’enjeu est aussi politique, il y a des choses à faire. Que des entreprises comme adidas cherchent à donner l’exemple à travers des actions comme celle-ci, ça peut encourager d’autres à le faire. La cause de l’environnement est une cause qui me tient particulièrement à cœur, tout comme la santé ou l’éducation, qui sont des bases pour tous. C’est pour moi les plus grandes priorités.

Quelles sont les causes qui te tiennent particulièrement à cœur ?

On est tous conscients et impliqués dans ce qui arrive à l’environnement. Même si je pense que l’enjeu est aussi politique, il y a des choses à faire. Que des entreprises comme adidas cherchent à donner l’exemple à travers des actions comme celle-ci, ça peut encourager d’autres à le faire. La cause de l’environnement est une cause qui me tient particulièrement à cœur, tout comme la santé ou l’éducation, qui sont des bases pour tous. C’est pour moi les plus grandes priorités.

La question de l’environnement prenant de plus en plus de place dans notre quotidien, est-ce quelque chose dont tu discutes avec tes collègues tennismens ?

Ce qui est difficile, c’est que tout le monde est un peu l’urgence du moment, à savoir de vouloir performer dans son sport, dans son travail, ou de gérer des problèmes personnels. Mais il faut toujours garder à l’esprit que si on a la possibilité des actions qui vont aider notre planète, il faut le faire. C’est une problématique qui ne concerne pas uniquement mes collègues, mais aussi les tournois qui nous donnent la chance de jouer, et qui comme le fait Roland-Garros cette année, s’engagent sur des causes environnementales.

La question de l’environnement prenant de plus en plus de place dans notre quotidien, est-ce quelque chose dont tu discutes avec d’autres joueurs ?

Ce qui est difficile, c’est que tout le monde est un peu l’urgence du moment, à savoir de vouloir performer dans son sport, dans son travail, ou de gérer des problèmes personnels. Mais il faut toujours garder à l’esprit que si on a la possibilité des actions qui vont aider notre planète, il faut le faire. C’est une problématique qui ne concerne pas uniquement mes collègues, mais aussi les tournois qui nous donnent la chance de jouer, et qui comme le fait Roland-Garros cette année, s’engagent sur des causes environnementales.

L’exemple peut être déjà donné à travers vos tenues adidas (fabriquées grâce à des matières recyclées) ?

C’est sur qu’aujourd’hui, adidas prouve qu’on peut avoir des produits de qualité issus du recyclage. J’ai personnellement toujours adoré cette idée de voir mon équipementier s’associer à Parley. Ça prouve que même si nous sommes dans un sport où on doit utiliser des balles, des bouteilles, des vêtements, des chaussures, on peut trouver des produits recyclés d’excellente qualité et évoluer dans un milieu beaucoup plus sain.

L’exemple peut être déjà donné à travers vos tenues adidas (fabriquées grâce à des matières recyclées) ?

C’est sur qu’aujourd’hui, adidas prouve qu’on peut avoir des produits de qualité issus du recyclage. J’ai personnellement toujours adoré cette idée de voir mon équipementier s’associer à Parley. Ça prouve que même si nous sommes dans un sport où on doit utiliser des balles, des bouteilles, des vêtements, des chaussures, on peut trouver des produits recyclés d’excellente qualité et évoluer dans un milieu beaucoup plus sain.

En portant ces vêtements recyclés, les sportifs inspirent les jeunes à faire de même ?

C’est comme un effet boule de neige. On donne un exemple à la TV ou sur les réseaux sociaux, et si cet exemple est positif, alors c’est une excellente chose.

En portant ces vêtements recyclés, les sportifs inspirent les jeunes à faire de même ?

C’est comme un effet boule de neige. On donne un exemple à la TV ou sur les réseaux sociaux, et si cet exemple est positif, alors c’est une excellente chose.

As-tu des actions que tu fais quotidiennement pour l’environnement ?

On est nés dans une génération où on a a déjà beaucoup parlé de ça à l’école. J’ai l’impression que nous sommes beaucoup plus engagés, beaucoup plus conscients de l’importance de nos actions par rapport aux générations antérieures. Au quotidien, j’essaie de consommer uniquement ce dont j’ai besoin. Je fais aussi attention à choisir des produits, comme au supermarché, qui ne nuisent pas à l’environnement. Concrètement, ce n’est rien d’extraordinaire, mais ça reste essentiel.

As-tu des actions que tu fais quotidiennement pour l’environnement ?

On est nés dans une génération où on a a déjà beaucoup parlé de ça à l’école. J’ai l’impression que nous sommes beaucoup plus engagés, beaucoup plus conscients de l’importance de nos actions par rapport aux générations antérieures. Au quotidien, j’essaie de consommer uniquement ce dont j’ai besoin. Je fais aussi attention à choisir des produits, comme au supermarché, qui ne nuisent pas à l’environnement. Concrètement, ce n’est rien d’extraordinaire, mais ça reste essentiel.

Le tennis n’est rien par rapport à la planète. Le jour où il fera 60 °C, on ne pourra plue jouer au tennis.
Félix Auger-Aliassime

Le tennis n’est rien par rapport à la planète. Le jour où il fera 60 °C, on ne pourra plus jouer au tennis.
Félix Auger-Aliassime

Est-ce que cette situation environnementale peut t’inquiéter au point de te faire relativiser sur ta propre activité professionnelle ?

Complètement ! Le tennis n’est rien par rapport à la planète. Le jour où il fera 60 °C, on ne pourra plue jouer au tennis. Donc c’est évident qu’il ne vaut mieux pas en arriver là. C’est pour ça que je me sens évidemment concerné et parfois inquiet quand je vois certaines actualités. Et personnellement, je n’aurais aucun problème à m’engager dans une direction pour l’environnement, même si ça nécessite des ajustements et des compromis. On ne peut pas continuer comme on fait et espérer simplement que ça change.

Est-ce que cette situation environnementale peut t’inquiéter au point de te faire relativiser sur ta propre activité professionnelle ?

Complètement ! Le tennis n’est rien par rapport à la planète. Le jour où il fera 60 °C, on ne pourra plue jouer au tennis. Donc c’est évident qu’il ne vaut mieux pas en arriver là. C’est pour ça que je me sens évidemment concerné et parfois inquiet quand je vois certaines actualités. Et personnellement, je n’aurais aucun problème à m’engager dans une direction pour l’environnement, même si ça nécessite des ajustements et des compromis. On ne peut pas continuer comme on fait et espérer simplement que ça change.

Le fait que tu viennes d’un pays comme le Canada, avec beaucoup d’îles, influe-t-il encore plus sur ta sensibilité au sujet ?

Au Canada, bien que je sois encore très jeune, j’ai vu des différences causées par l’environnement. J’ai aussi eu la chance de beaucoup voyager, ce qui est un énorme privilège, et ça m’a permis de voir le quotidien de beaucoup de gens à travers le monde. Tu vois qu’à la fin, c’est un défi (l’environnement) qui nous unis tous ensemble. Dans certains endroits, c’est déjà très problématique, et c’est pour ça qu’il faut rester extrêmement vigilants car on risque de perdre un jour ce privilège.

Le fait que tu viennes d’un pays comme le Canada, avec beaucoup d’îles, influe-t-il encore plus sur ta sensibilité au sujet ?

Au Canada, bien que je sois encore très jeune, j’ai vu des différences causées par l’environnement. J’ai aussi eu la chance de beaucoup voyager, ce qui est un énorme privilège, et ça m’a permis de voir le quotidien de beaucoup de gens à travers le monde. Tu vois qu’à la fin, c’est un défi (l’environnement) qui nous unis tous ensemble. Dans certains endroits, c’est déjà très problématique, et c’est pour ça qu’il faut rester extrêmement vigilants car on risque de perdre un jour ce privilège.
Propos recueillis par Julien Perocheau
Photos : Alexandre Mouchet pour Views 
Propos recueillis par Matthieu Fortin
Photos : Alexandre Mouchet pour Views