Si Stephen Curry continue d’éblouir la ligue de son talent du côté de Golden State, son frère Seth Curry commence à se faire un prénom chez les Mavericks de Dallas. Vraie satisfaction pour celui qui n’a longtemps été que le “frère de Stephen”.
Pas facile d’être le fils de Dell Curry ni le frère de Stephen Curry. Le double MVP en titre attire évidemment tous les regards, et son frère Seth se retrouve dans l’ombre. Mais avec du temps de jeu et du talent, notamment à 3 points, Seth Curry est en train de convaincre beaucoup de monde .
5 franchises NBA en 4 ans. L’adaptation de Seth en NBA est pourtant compliquée. Non drafté en 2013, il passe par Memphis, Cleveland, Phoenix et Sacramento sans vraiment convaincre. Mais depuis Dallas, le coach Rick Carlisle lui donne des responsabilités et surtout du temps de jeu. Avec 33 minutes de moyenne en février, il tourne à 16,7 points, 3,6 passes et 2,9 rebonds. Des statistiques intéressantes pour un arrière, et tout ça à 53 % au tir. Il est devenu une vraie assurance pour son coach et son équipe.
Comme son coéquipier Yogi Ferrell, il a su saisir sa chance, et donner raison à son coach.
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À 26 ans, il a démontré qu’il était peut-être plus qu’un simple joueur de rotation :
Je comprends les circonstances. Je joue juste mon jeu. J’espère que les gens me regardent. Si vous me regardez et comprenez mon jeu, alors vous pouvez avoir une bonne opinion de qui je suis.
Car Seth sait que beaucoup de monde le compare encore à son frère, il fait avec :
Je ne vais pas jouer tous les soirs en me disant que je dois sortir de l’ombre de Stephen ou m’énerver quand les gens parlent de lui avec moi. C’est comme ça. J’ai été confronté à ça toute ma vie avec mon père. Je m’y habitue.
Avec un “petit” contrat de 6 millions de dollars sur 2 ans, Seth a clairement rentabilisé l’investissement fait par Dallas. Il a déjà joué plus de matches que l’an dernier, et prouve à tout le monde de quoi il est capable. Simple rotation l’an dernier chez les Kings. Il a l’occasion de montrer qu’une fois de plus, la franchise de Sacramento s’est plantée en ne le prolongeant pas. À voir désormais si Seth peut s’imposer définitivement dans un 5 majeur d’une équipe de playoffs, et pourquoi pas prétendre à un contrat plus important à l’été 2018.
Son mois de mars est encore en nette progression, 22,3 points, 3,3 rebonds et 2 passes de moyenne, cela ne peut qu’être positif pour son équipe qui cherche désespérément les playoffs. La huitième place est disputée entre plusieurs équipes mais si Dallas parvient à s’y hisser, nous aurions droit à un duel entre les deux frères. On signe où ?