Il reproche notamment aux réseaux sociaux de manquer d’humanité.
En pleine promotion de la saison 2 d’Atlanta, Donald Glover a été mis à l’honneur par le prestigieux The New Yorker avec une cover story aussi exhaustive que passionnante. L’auteur de cet article revient notamment sur une conversation qu’il a entendu entre Glover et Stefani Robinson, une auteure d’Atlanta, à propos de sa relation vis-à-vis des réseaux sociaux. Pour rappel, le rappeur/acteur/réalisateur a quitté tous les réseaux en 2014 après des années d’activité intense et de posts parfois très personnels. “J’ai eu l’impression que les réseaux sociaux me rendaient moins humain, et je ne me sentais déjà pas très humain” déclare Glover, avant de qualifier internet “d’affreux dans tous ses aspects.”
La scénariste de la série l’interroge ensuite sur son silence public et pourquoi il ne révèle pas ça au grand public directement. Le natif d’Atlanta n’y va alors pas par quatre chemins : “Parce que les gens tueraient un gars comme ça ! Les corporations ne veulent pas de quelqu’un qui arrêtent la boucle du business.” Stefani Robinson lui répond alors qu’il fait en quelque sorte preuve de lâcheté avec une telle attitude : “Donc tu sais mieux que nous mais tu tais la vérité, ça ne te rend pas un peu complice ?” Glover rétorque : “Un lâche tu veux dire ? Non, ça me rend humain. Nous sommes juste là pour survivre et procréer, transmettre notre patrimoine.” Si l’on en croit cette vision pour le moins pessimiste, nous ne sommes certainement pas près de revoir le créateur d’Atlanta sur les réseaux sociaux.
Dans le reste de l’actualité, le premier album de Lil Xan sort le mois prochain.