Un jeune client de Supreme se serait fait arrêter cet après-midi à Londres pour avoir tenté de revendre l’une des pièces de la collaboration entre Supreme et Lacoste.
Le resell n’a définitivement pas fini de faire parler de lui. Souvent mal comprise et longtemps ignorée des forces de l’ordre, la revente de sneakers et autres vêtements en série limitée a fait l’objet aujourd’hui d’un nouvel épisode flou dans les rues londoniennes. Sur une vidéo filmée par le célèbre administrateur de The Basement @dedicated2idiocy et publiée sur Instagram par @suptalk, on observe un jeune homme, menottes aux mains, en pleine discussion avec ce qui semble être deux policiers en civil.
Et alors qu’aucune information n’a pu pour l’heure confirmer l’hypothèse de la revente d’un produit issu de la collaboration Supreme x Lacoste, l’affaire pourrait n’être le fruit que d’une nouvelle direction prise par la police londonienne. Illégale en Grande-Bretagne comme en France et souvent ignorée par la population, la vente de produits sur la voie publique sans autorisation préalable de la part des autorités s’applique logiquement à une veste Supreme, de la même manière qu’elle s’appliquerait à n’importe quel autre objet du quotidien.
Difficile de déterminer pour l’heure si les autorités britanniques auraient décidé de limiter voire d’abolir les transactions aux alentours de la boutique Supreme et dans le reste de la capitale. Une telle décision pourrait toutefois faire du sens, dans la mesure où cette pratique s’est largement étendue au cours des dernières années, quand celle-ci se faisait bien plus discrète et, pour certains, moins dérangeante pour les passants et habitants des rues les plus prisées des grandes villes.
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